Lavente Ă la sauvette est dĂ©sormais interdite, par arrĂȘtĂ© municipal, dans trois secteurs de Montpellier : Gambetta, l'Ăcusson et la Mosson. Le dĂ©veloppement de ce commerce de rue est tel qu
AccueilVentes Ă la sauvette et mendicitĂ© dans les feux tricolores : La Police municipale sensibilise index1. index1. La selection de la rĂ©daction. GrĂące prĂ©sidentielle Ă 350 prisonniers : Patrice Talon prouve sa bonne foi, selon Fabrice info Benin FĂ©lix Yenoussi-17 aoĂ»t 2022 0. UDBN â BR : Le divorce. info Benin Frejus SASSE-17 aoĂ»t 2022 0. Criet : Liste des dĂ©tenus
LephénomÚne de la mendicité et de la vente à la sauvette au niveau des feux tricolores sont interdits dans la capitale béninoise. La Police municipale de Cotonou a fait une descente dans la matinée de jeudi dans la ville. Sous la houlette du nouveau directeur Marc Da Costa, les policiers municipaux étaient à plusieurs carrefours stratégiques de la ville. Objectif :
12h 01, mardi 22 fĂ©vrier. La voiture de la police municipale quitte le marchĂ© des Ătats-Unis, avec quelques agents Ă son bord. Deux minutes plus tard, des dizaines de marchands Ă
La ET TRAFIC D'ANIMAUX EN VILLE Stop à la mendicité animale et au trafic et à la vente d'animaux de compagnie en ville par les ROMS. A T. Animaux Nature Vie Solidaires : Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Information Défense et Protection Animale et
Lapolice municipale se dote dâun cinĂ©momĂštre 2 SĂ©curitĂ©. Montpellier : Vente de tabac Ă la sauvette Ă Gambetta, le rĂšgne des bandes rivales
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WTaedL. Vous ĂȘtes ici Accueil Recherche Recherche... Question Ă©crite N°41327 de M. Christophe Blanchet 15Ăšme lĂ©gislature MinistĂšre interrogĂ© > IntĂ©rieur MinistĂšre attributaire > IntĂ©rieur Question publiĂ©e au JO le 28/09/2021 page 7099 Date de changement d'attribution 21/05/2022 Date de renouvellement 04/01/2022 Date de renouvellement 26/04/2022 Question retirĂ©e le 21/06/2022 fin de mandat Texte de la question M. Christophe Blanchet appelle l'attention de M. le ministre de l'intĂ©rieur sur le sujet de l'amende spĂ©cifique pour les acheteurs de tabac Ă la sauvette. L'application d'une telle amende est demandĂ©e de longue date tant la vente Ă la sauvette, de produits du tabac et de cigarettes contrefaites en particulier, gĂ©nĂšre de nuisances sur le domaine public. Aujourd'hui, dans les grandes villes, les lieux de vente de tabac Ă la sauvette sont notoirement connus et n'importe qui peut s'en procurer, souvent sans que l'acheteur ne rĂ©alise qu'il achĂšte un produit contrefait ou qu'il participe directement du financement du grand banditisme. L'acte d'acheter du tabac Ă la sauvette est toutefois notoirement illĂ©gal et le Gouvernement comme les parlementaires se sont plusieurs fois saisis du sujet. Une solution envisagĂ©e et adoptĂ©e par voie d'amendement lors de l'examen de la loi sĂ©curitĂ© globale », consiste Ă permettre aux agents de la police municipale de verbaliser l'achat Ă la sauvette au moyen de cette amende de quatriĂšme classe, de 135 euros. InsĂ©rĂ©e dans le cadre de l'expĂ©rimentation prĂ©vue Ă l'article 1er du texte, cette disposition a Ă©tĂ© supprimĂ©e lors de l'examen en commission des lois au SĂ©nat, sans ĂȘtre rĂ©insĂ©rĂ©e dans la suite de la navette parlementaire. Si ce dispositif essentiel n'a pas Ă©tĂ© maintenu dans le cadre de la proposition de loi, il pourrait ĂȘtre rĂ©introduit par voie rĂ©glementaire. L'article L. 511-1 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, relatif aux missions de la police municipale, prĂ©voit Sans prĂ©judice de la compĂ©tence gĂ©nĂ©rale de la police nationale et de la gendarmerie nationale, les agents de police municipale exĂ©cutent, dans la limite de leurs attributions et sous son autoritĂ©, les tĂąches relevant de la compĂ©tence du maire que celui-ci leur confie en matiĂšre de prĂ©vention et de surveillance du bon ordre, de la tranquillitĂ©, de la sĂ©curitĂ© et de la salubritĂ© publiques. Sans prĂ©judice des compĂ©tences qui leur sont dĂ©volues par des lois spĂ©ciales, ils constatent Ă©galement par procĂšs-verbaux les contraventions aux dispositions du code de la route dont la liste est fixĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'Ătat ainsi que les contraventions mentionnĂ©es au livre VI du code pĂ©nal dont la liste est fixĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'Ătat, dĂšs lors qu'elles ne nĂ©cessitent pas de leur part d'actes d'enquĂȘte et Ă l'exclusion de celles rĂ©primant des atteintes Ă l'intĂ©gritĂ© des personnes ». Le livre VI du code pĂ©nal comprend la liste des contraventions articles R. 610-1 Ă R. 655-1, parmi lesquelles la contravention relative Ă l'acquisition de produits du tabac manufacturĂ© vendus Ă la sauvette article R. 644-3. Il lui demande si le Gouvernement entend permettre effectivement renforcer la lutte contre ce flĂ©au, en permettant aux agents de la police municipale de bĂ©nĂ©ficier des compĂ©tences nĂ©cessaires pour dresser ce type de contravention. Texte de la rĂ©ponse
ï»żLes ventes illĂ©gales depuis le domaine public communal ont tendance Ă se dĂ©velopper considĂ©rablement, notamment dans les centres urbains. Le lĂ©gislateur avait donc créé un dĂ©lit, dit de vente Ă la sauvette ».Pour ĂȘtre constituĂ©, ce dĂ©lit suppose que le maire Ă©dicte au prĂ©alable un arrĂȘtĂ© qui rĂ©glemente la vente ambulante. Le maire peut Ă©galement saisir la DGCCRF direction gĂ©nĂ©rale de la Concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes lorsquâil constate des ventes illĂ©gales sur un autre domaine maire doit autoriser au prĂ©alable toute occupation du domaine public communal Toute personne qui propose Ă la vente des biens ou des services depuis le domaine public communal doit disposer dâune autorisation. En effet, nul ne peut, sans disposer d'un titre l'y habilitant, occuper une dĂ©pendance du domaine public » art. L. 2122-1, code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques, CGPPP. Cette occupation doit ĂȘtre temporaire, prĂ©caire et rĂ©vocable L. 2122-2, et suivants, CGPPP. Le maire peut autoriser lâoccupation du domaine public sous forme dâarrĂȘtĂ© ou de convention R. 2122-1, CGPPP. Rappelons que cette occupation donne lieu au paiement d'une redevance, sauf dĂ©rogations. Cette redevance tient compte des avantages de toute nature procurĂ©s au titulaire de l'autorisation » art. L. 2125-1 et suivants, CGPPP. DĂšs lors, un commerçant ou toute personne qui utiliserait le domaine public communal pour exercer une activitĂ© de vente sans disposer dâune autorisation prĂ©alable sâexpose Ă une amende de 1 500 euros. En effet, seront punis d'amende prĂ©vue pour les contraventions de la 5Ăšme classe ceux qui ... 3° sans autorisation prĂ©alable et d'une façon non conforme Ă la destination du domaine public routier, auront occupĂ© tout ou partie de ce domaine ou de ses dĂ©pendances » art. R. 116-2, code de la voirie routiĂšre ; art. 131-13 code pĂ©nal. Les policiers municipaux peuvent constater cette infraction art. L. 116-2, code de la voirie routiĂšre. La vente Ă la sauvette est dĂ©sormais un dĂ©lit si un arrĂȘtĂ© municipal rĂ©glemente la vente ambulante La vente Ă la sauvette est devenue un dĂ©lit depuis la promulgation de la loi n° 2011-267 du 14 mars 2011 d'orientation et de programmation pour la performance de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure art. 51. Ainsi, la vente Ă la sauvette est le fait, sans autorisation ou dĂ©claration rĂ©guliĂšre, d'offrir, de mettre en vente ou d'exposer en vue de la vente des biens ou d'exercer toute autre profession dans les lieux publics en violation des dispositions rĂ©glementaires sur la police de ces lieux. La vente Ă la sauvette est punie de 6 mois d'emprisonnement et de 3 750 ⏠d'amende » art. 446-1, code pĂ©nal, CP. Les peines sont portĂ©es Ă 1 an de prison et 15 000 ⏠d'amende si cette vente est accompagnĂ©e de voies de fait, de menaces ou lorsqu'elle est commise en rĂ©union art. 446-2, CP. Enfin, les mis en cause encourent la confiscation et la destruction de la chose qui a servi ou Ă©tait destinĂ©e Ă commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit » art. 446-3, CP ; voir Ă©galement Cour de cassation, civile, n° 00-16438 du 18/09/2002. Le dĂ©lit de vente Ă la sauvette est susceptible dâĂȘtre constituĂ© dĂšs lors que 3 conditions cumulatives sont premier lieu, il doit exister un arrĂȘtĂ© municipal qui rĂ©glemente la vente ambulante. Sans cet arrĂȘtĂ©, le dĂ©lit ne peut pas ĂȘtre constituĂ© voir jurisprudence constante, Cour de cassation, crim. n° 04-87849, 6/09/2005. En second lieu, le mis en cause ne doit pas avoir obtenu lâautorisation requise. En troisiĂšme lieu, ce dernier doit proposer Ă la vente des biens ou des services depuis le domaine public communal. Edicter un arrĂȘtĂ© lĂ©gal limitĂ© dans le temps et dans lâespace Seul le maire est compĂ©tent pour rĂ©glementer la vente ambulante, et non le conseil municipal. Ainsi la dĂ©libĂ©ration d'un conseil municipal ne constitue pas une disposition rĂ©glementaire relative Ă la police des lieux, au sens du code pĂ©nal » voir Cour de cassation, crim. n° 08-87409, 24/02/2009. Pour Ă©dicter cet arrĂȘtĂ©, le maire va mettre en Ćuvre ses pouvoirs de police municipale qui ont pour objet d'assurer le bon ordre, la sĂ»retĂ©, la sĂ©curitĂ© et la salubritĂ© publiques. Ils comprennent notamment 1° tout ce qui intĂ©resse la sĂ»retĂ© et la commoditĂ© du passage dans les rues, quais, places et voies publiques âŠ, 2° le soin de rĂ©primer les atteintes Ă la tranquillitĂ© publique telles que les rixes et disputes accompagnĂ©es d'ameutement dans les rues, le tumulte excitĂ© dans les lieux d'assemblĂ©e publique âŠ, 3° le maintien du bon ordre dans les endroits oĂč il se fait de grands rassemblements d'hommes, tels que les foires, marchĂ©s, rĂ©jouissances et cĂ©rĂ©monies publiques, et autres lieux publics » art. L. 2212-2, CGCT. Toutefois, le maire va restreindre la libertĂ© de commerce et dâindustrie les effets de son arrĂȘtĂ© devront ĂȘtre limitĂ©s dans le temps Ă certaines heures, Ă certaines pĂ©riodes de lâannĂ©e, et dans lâespace sur une partie du territoire communal. Exemples jurisprudentiels ainsi, le maire de Saint-Jean-de-Luz PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques a-t-il pu interdire lâactivitĂ© des marchands ambulants dans le secteur de la vieille ville afin dâassurer aux usagers, et notamment aux touristes appelĂ©s Ă frĂ©quenter la station, l'agrĂ©ment, la commoditĂ© et la sĂ©curitĂ© quâils sont en droit d'attendre de l'usage normal de ces lieux publics destinĂ©s Ă la villĂ©giature et la promenade ; dans ces conditions, et compte tenu de l'existence dans la ville d'autres secteurs Ă©galement frĂ©quentĂ©s par les touristes oĂč les marchands ambulants peuvent exercer leur activitĂ©, le maire a pu, sans porter une atteinte illĂ©gale au principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie, interdire l'activitĂ© des marchands ambulants dans l'ensemble du secteur de la vieille ville » Cons. dâĂtat, n° 87629 du 23/09/1991. De mĂȘme, en raison de l'importance du trafic des passagers et des vĂ©hicules embarquant ou dĂ©barquant dans le port de Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais, le maire a pu lĂ©galement, pour assurer la sĂ»retĂ© et la commoditĂ© du passage ainsi que la sĂ©curitĂ© et la tranquillitĂ© publique, limiter en nombre et fixer les emplacements oĂč pourraient s'Ă©tablir les commerçants ambulants ; les restrictions ainsi apportĂ©es Ă l'exercice de leurs activitĂ©s, ne comportent pas d'interdiction gĂ©nĂ©rale et absolue ; en subordonnant Ă une autorisation municipale, l'occupation prolongĂ©e par les commerçants ambulants, pour exercer leur activitĂ©, des emplacements fixes des voies publiques, normalement affectĂ©es Ă la circulation gĂ©nĂ©rale, le maire a pris une mesure qui ne porte pas par elle-mĂȘme une atteinte illĂ©gale Ă la libertĂ© du commerce » CE, n° 55713, 17/01/1986, Boulogne-sur-Mer. De mĂȘme, le maire de Ramatuelle Var a pu lĂ©galement interdire la vente ambulante et le stationnement des vĂ©hicules amĂ©nagĂ©s pour cette vente sur les plages pendant la saison balnĂ©aire, eu Ă©gard Ă l'affluence exceptionnelle des touristes, Ă l'encombrement qui en rĂ©sulte sur les plages, et aux atteintes Ă l'hygiĂšne publique qui en sont la consĂ©quence, compte tenu notamment des conditions climatiques, de la nature des produits vendus et des procĂ©dĂ©s utilisĂ©s par les vendeurs » Conseil dâĂtat, n° 04631, 14/03/1979, commune de Ramatuelle. Conseils les arrĂȘtĂ©s relatifs Ă la vente ambulante font lâobjet dâun contentieux trĂšs important. Le maire devra donc ĂȘtre particuliĂšrement attentif et prĂ©cis dans la rĂ©daction de son arrĂȘtĂ©, en indiquant de prĂ©fĂ©rence dans la motivation 2 ou 3 motifs prĂ©cis et justifiĂ©s de limitations, de telle façon que le tribunal puisse au moins en retenir un en cas de contentieux et Ă©viter une annulation. Il conviendra Ă©galement de prĂ©parer Ă lâavance un dossier recensant les troubles Ă lâordre public, afin de pouvoir les produire au tribunal. La police municipale doit rendre compte et Ă©ventuellement interpeller l'auteurLa contravention de 4Ăšme classe prĂ©vue par l'article 644-3 du Code PĂ©nal, qui vise les mĂȘmes faits est obsolĂšte voir l'avis publiĂ© au Journal Officiel du 27 dĂ©cembre 2011 ici â.Il s'agit dĂ©sormais d'un agents de police municipale doivent dresser un rapport dĂšs quâils constatent un dĂ©lit de vente Ă la sauvette. En effet, sans prĂ©judice de l'obligation de rendre compte au maire âŠ, les agents de police municipale rendent compte immĂ©diatement Ă tout officier de police judiciaire de la police nationale ou de la gendarmerie nationale territorialement compĂ©tent de tous crimes, dĂ©lits ou contraventions dont ils ont connaissance. Ils adressent sans dĂ©lai leurs rapports et procĂšs-verbaux simultanĂ©ment au maire et, par l'intermĂ©diaire des officiers de police judiciaire mentionnĂ©s Ă l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, au procureur de la RĂ©publique » art. 21-2, code de procĂ©dure pĂ©nale. Ils peuvent aussi â avec lâensemble des prĂ©cautions lĂ©gales requises - procĂ©der Ă une interpellation en cas de flagrance et remettre immĂ©diatement le mis en cause Ă un officier de police judiciaire avec le rapport subsĂ©quent voir notamment art. 73 et 803, code de procĂ©dure pĂ©nale. Ce sont ces seules compĂ©tences. Il ne peut ni relever l'identitĂ© de l'auteur, ni procĂ©der Ă la saisie et encore moins la destruction des marchandises, s'agissant d'un dĂ©lit qu'il ne peut pas relever par des actions coordonnĂ©es entre les diffĂ©rentes forces de police et le parquet peuvent ĂȘtre Ă©tudiĂ©es pour lutter contre la vente Ă la le rapport de police, il est obligatoire de viser lâarrĂȘtĂ© enfreint par le mis en cause Cour de cassation, crim., 04-87849 du 6/09/2005 ; Cour de cassation, crim ., n° 06-80656 du 12/09/2006. Le maire peut saisir la DGCCRF en cas dâoccupation sans titre dâun domaine public Lorsque le maire constate des ventes irrĂ©guliĂšres sur le domaine public communal, ou sur autre domaine public, il peut Ă©galement saisir la direction gĂ©nĂ©rale de la Concurrence, de la consommation et de la RĂ©pression des fraudes DGCCRF. En effet il est interdit Ă toute personne d'offrir Ă la vente des produits ou de proposer des services en utilisant, dans des conditions irrĂ©guliĂšres, le domaine public de l'Ătat, des collectivitĂ©s locales et de leurs Ă©tablissements publics » art L. 442-8, code de commerce, CC. Les agents de DGCCRF peuvent consigner les produits offerts Ă la vente et les biens ayant permis la vente des produits ou l'offre de services pendant une durĂ©e dâun mois. Le contrevenant sâexpose Ă une amende de 1 500 euros art. R. 442-2, code de commerce ; art. 131-13, code pĂ©nal.
Dans un tweet, la police municipale qui pose rĂ©guliĂšrement son PC mobile dans le quartier â singuliĂšrement animĂ© â de Gambetta/ Plan Cabanes 37 fois depuis le dĂ©but dâannĂ©e rappelle que depuis janvier les agents ont rĂ©alisĂ© 115 interventions. Ils ont ainsi interpellĂ© 38 personnes, Ă©tabli 67 procĂ©dures pour dĂ©lit ou contravention et relevĂ© 797 infractions au code de la route. Sachant que le quartier est aussi vidĂ©o-surveillĂ©. Exemple dâintervention ce 27 juillet, les policiers avaient repĂ©rĂ© un vendeur de tabac Ă trottinette. lequel avait rĂ©ussi Ă Ă©chapper Ă la patrouille mais il a Ă©tĂ© retrouvĂ© deux heures plus tard, rĂ©fugiĂ© dans les toilettes dâun bar. Il Ă©tait en possession de 30 paquets de tabac. Un exemple parmi tant dâautres voir aussi 23 juillet.
Le trafic installĂ© depuis 2015 dans le quartier Gambetta et Figuerolles a pris de lâampleur et exacerbe les tensions entre bandes rivales. Le quartier Gambetta est une plaque tournante du trafic de cigarettes de contrebande contrefaçons ou dâimportation frauduleuse depuis au moins 2015 aux dires des observateurs. Ce commerce illĂ©gal sâest structurĂ© au fil des augmentations des prix des cigarettes vendues dans les commerces et de la crise du pouvoir dâachat. Les enjeux sont devenus tels quâil engendre des guerres de territoires comme pour les stupĂ©fiants. 10 ⏠la journĂ©e Selon nos informations, les faits de mardi et mercredi dernier en sont lâexpression directe de ces tensions entre bandes de vendeurs sous la coupe de trafiquants qui "tiennent les trottoirs". La rue Daru joue le rĂŽle de frontiĂšre entre deux camps, un autre est installĂ© cĂŽtĂ© faubourg du Courreau. Les trafiquants sont approvisionnĂ©s toute la journĂ©e en cartouches en provenance dâEspagne et du Maroc et si besoin stockent la marchandise dans des appartements dĂ©diĂ©s qui prennent la forme de squats, dans le secteur ou Ă la Paillade en mai la police avait dĂ©couvert 9 500 paquets mais aussi du protoxyde dâazote dans un box prĂšs de la tour dâAssas. Câest lĂ que les petites mains, souvent des Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre, en particulier des mineurs non accompagnĂ©s, viennent acheter les cartouches de cigarettes. Une cinquantaine dâeuros la cartouche, comptant ou Ă crĂ©dit. Les paquets sont revendus entre 7,50 ⏠et 7,80 ⏠lâunitĂ©. De quoi concurrencer sĂ©rieusement les bureaux de tabac oĂč le paquet atteint parfois les 11 âŹ. VoilĂ ce qui fait prospĂ©rer le trafic. Au point que les places sur un bout de trottoir sont chĂšres et se louent jusquâĂ 10 ⏠la journĂ©e. Commerces impliquĂ©s De part et dâautre de frontiĂšres virtuelles, la concurrence est fĂ©roce entre bandes, la guerre des prix et des ventes de produits comme du cannabis, mais aussi les mĂ©dicaments comme les anti-Ă©pileptiques fait rage. Chacun sâaccusant rĂ©guliĂšrement de voler la clientĂšle de lâautre. Sans compter les nouveaux qui tentent de venir sâimplanter sur un marchĂ© juteux qui alimente mĂȘme certaines Ă©choppes dont lâactivitĂ© lĂ©gale ne sert que de couverture. DâoĂč les rĂšglements de compte rĂ©guliers, et parfois spectaculaires comme celui de mardi 19 juillet avec bĂątons, couteau, machette ou mĂȘme sabre. Des armes qui peuvent, comme la marchandise, ĂȘtre cachĂ©es dans des locaux du secteur ou Ă mĂȘme la rue pour ĂȘtre accessibles rapidement. Les opĂ©rations de contrĂŽle de voie publique ou des commerces sont rĂ©guliers dans le secteur, diligentĂ©s par diffĂ©rents services municipaux ou de lâĂtat police et administrations en particulier depuis la mise en place de la police de sĂ©curitĂ© du quotidien PSQ. Ă la suite des agressions des 19 et 20 juillet, le prĂ©fet a annoncĂ© que neuf commerces de Gambetta allaient faire lâobjet de fermetures administratives. Deux seraient liĂ©s aux faits. Le contrĂŽle remonte Ă une dizaine de jours avec la PAF dĂ©jĂ pour trafic de cigarettes et travail dissimulĂ©. A lire aussi Montpellier Vente de tabac Ă la sauvette Ă Gambetta, le rĂšgne des bandes rivales
ActualitĂ©s Toutes les actualitĂ©s ActualitĂ© publiĂ©e le 27/06/2014 Une importante opĂ©ration menĂ©e cours Gambetta mardi 24 juin Une importante opĂ©ration de lutte contre la vente Ă la sauvette a Ă©tĂ© diligentĂ©e mardi 24 juin sur le cours Gambetta, conjointement par la police municipale et la police nationale. A cette occasion, 11 vendeurs ont Ă©tĂ© interpellĂ©s par une vingtaine de fonctionnaires. La marchandise a Ă©tĂ© saisie et les denrĂ©es pĂ©rissables remises Ă des associations caritatives. Cette opĂ©ration s'inscrit dans la volontĂ© de Philippe SAUREL, maire Montpellier, d'exercer une vigilance particuliĂšre sur ce secteur de la ville. Mairie de Montpellier 1, place Georges FrĂȘche 34267 MONTPELLIER cedex 2 Tramway 1 et 3 arrĂȘt MoularĂšs HĂŽtel de ville Tramway 4 arrĂȘt Georges FrĂȘche - HĂŽtel de Ville Coord. GPS 43°35'52"N, 3°52'39"E
vente Ă la sauvette et police municipale