Synonymescommençant par la lettre N N'importe qui Nabab Nabi Nable Nabot Nabuchodonosor Nacarat Nacelle Nacha NacrĂ© Nacrer Nadir Naevocarcinome Naevus Nage Nageoire Nager Onpeut violer avec des mots d’amour. 20 ans que nous sommes ensembles. Je pensais que c’était normal. AprĂšs tout on entend partout dire que les hommes ont plus de besoin. La premiĂšre fois qu’il m’a violĂ© cetait au tout dĂ©but je lui avait clairement dit non je lui ai ensuite fais la gueule, il s’est excusĂ© 1000 fois et ma jurĂ© Bienque nous ne soyons pas tous qualifiĂ©s pour crĂ©er des poĂšmes d'amour pour nos proches, il existe des tonnes de poĂšmes d'amour cĂ©lĂšbres et d'Ă©chantillons disponibles en ligne que vous pouvez utiliser. Ce ne sont peut-ĂȘtre pas vos propres mots, mais ils sont parfaits pour exprimer votre amour de la maniĂšre la plus simple mais la plus douce possible. ï»żVoiciquelques belles citations d’amour que vous pouvez reprendre pour dire de jolis mots Ă  votre amoureux. ‱ Un seul ĂȘtre vous manque et tout est dĂ©peuplĂ©. Lamartine. ‱ Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la DĂ©couvrezune citation qui commence bien - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase qui commence bien issus de livres, discours ou entretiens. Une SĂ©lection de 20 citations et proverbes sur le thĂšme qui commence bien. En tant qu’actrice, je suis un produit. Je suis mon propre produit, bien sĂ»r, mais Toutnouveau jeux ! Le principe est de faire l'alphabet selon un theme donner.Quand on a fait toute les lettre de l'alphabet on change de theme. 1er theme : La nf. #AntiquitĂ©#Romaine « TroisiĂšme partie du jour, qui commençait Ă  la fin de la sixiĂšme heure du jour, c'est-Ă -dire Ă  midi. » dixit AcadĂ©mie 8 #Catholicisme « Une des heures canoniales, appelĂ©es ordinairement petites heures, qui devait se dire Ă  la sixiĂšme heure du jour, Ă  compter du soleil levĂ©. » dixit LittrĂ© k6Vp. Aimer est souvent un acte involontaire, mais exprimer cet amour avec des mots n’est parfois pas facile. Chaque ĂȘtre humain a besoin d’ĂȘtre aimĂ© et de rendre aussi cet amour. Mais, malheureusement, cela ne s’applique pas chez tout le monde. Cela devient une vĂ©ritable tragĂ©die, car une vie sans amour n’a aucun sens. Cependant, il existe des moyens d’attirer l’attention d’un ĂȘtre aimĂ© Ă  l’aide de formules magiques d’amour. Dans cet article, nous vous parlerons de certaines de ces formules magiques d’amour dont certaines personnes font recours. Qu’est-ce qu’une formule magique ? Dans le monde spirituel, la plupart des rituels d’amour sont accompagnĂ©s de mots connus sous le nom de formules magiques. L’utilisation d’une formule magique est trĂšs importante pour la rĂ©ussite d’un rituel. Une formule magique est donc une sĂ©rie de phrases lues par un expert dotĂ© de pouvoirs magiques pour accomplir un rituel et lui donner du pouvoir. Tout ce que vous avez Ă  faire, c’est de souhaiter que tout se passe bien entre vous et la personne que vous convoitez. Quelles sont les diffĂ©rentes formules magiques d’amour ? L’amour est un sujet trĂšs vaste. Il existe de nombreux rituels d’amour et chacun de ces rituels Ă  des formules magiques d’amour qui leur sont propres. en voici quelques-uns qui sont accompagnĂ©s de formules magiques d’amour. Rituel de retour affectif Lorsque vous remarquez les premiers signes de distanciation de votre partenaire, vous pouvez effectuer un rituel de retour d’affection. Comme ingrĂ©dients, il vous faut Deux bougies rouges ; Une photo ; Des bijoux en or de prĂ©fĂ©rence ; Des allumettes. Mettez les bougies sur une table et posez la photo de votre amoureux au milieu des bougies puis allumez-les. Tenez vos bijoux dans votre main puis dessinez sept cercles sur la photo avec les bijoux. Vous faites cela, tout en ayant toutes vos pensĂ©es sur votre amoureux et vous vous concentrez sur vos bons moments passĂ©s ensemble. Ensuite, vous prononcez >. RĂ©pĂ©tez cette opĂ©ration deux fois de suite puis Ă©teignez les bougies. Ce rituel doit ĂȘtre fait pendant 03 nuits successives au cours de la nouvelle lune. Rituel pour faire revenir son ex C’est un rituel simple et trĂšs pratique pour attirer la rĂ©compense d’un amour non partagĂ©. Vous n’avez pas forcĂ©ment besoin d’un magicien professionnel pour le faire. Vous pouvez donc le faire vous-mĂȘme. Il est recommandĂ© de l’effectuer un lundi soir de pleine lune. Le rituel commence par s’asseoir confortablement Ă  une table propre. Vous aurez besoin d’élĂ©ments tels que Des bougies blanches ou rouges ; Du miel ; Des cure-dents ; Des allumettes. Ensuite, inscrivez vos noms le vĂŽtre et celui de votre amoureux sur chaque partie de la bougie. Le cure-dent servira de stylo pour ce rituel. Lorsque vous avez Ă©crit les noms, ajoutez le mot amour » aprĂšs chaque nom. Ensuite, prenez une bougie et trempez-la dans du miel afin que les mots soient recouverts de miel. Allumez-la et dites Ă  haute voix >. Laissez ensuite la bougie se consumer et jetez les morceaux dans l’eau courante riviĂšre ou ruisseau. Ce rituel est efficace, mais il ne fonctionne que si un tel amour est rĂ©ellement possible. Rituel pour attirer l’amour d’une personne dĂ©sirĂ©e Dans les rituels d’amour, les bougies sont trĂšs utiles pour atteindre certains objectifs et pour bannir les Ă©nergies nĂ©gatives de votre vie. Pour symboliser ce que vous voulez, vous devez avoir une couleur spĂ©ciale de bougies. Pour ce type de rituel, les couleurs de bougies adaptĂ©es sont le rouge, le rose et l’orange. Deux bougies sont choisies et placĂ©es sur une assiette qui sert d’autel. Les autres Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  la cĂ©rĂ©monie sont Les roses sĂ©chĂ©es ; Du quartz rose ; Des rubans rouges ; De la peinture blanche. Pour commencer, mettez le nom de la personne aimĂ©e sur une bougie et votre nom sur la deuxiĂšme bougie avec la peinture blanche. Attachez ensuite les deux bougies ensemble avec un ruban rouge ou rose et placez-les sur l’autel. Des roses sĂ©chĂ©es et du quartz rose sont Ă©galement placĂ©s autour de l’autel pour symboliser l’amour. Allumez ensuite les deux bougies et imaginez l’amour que vous voulez dans votre vie. Ce rituel devient puissant lorsqu’il est fait Ă  la pleine lune. Vous devriez continuer jusqu’à trouver la personne qui vous aime vraiment. La formule d’amour magique simple que vous pouvez prononcer en allumant les bougies est >. Les mots bizarres en français sont nombreux devant une voyelle, BEAU se transforme en BEL, CE en CET, MA en MON, AMOUR change de genre au pluriel
 Aujourd’hui, nous allons expliquer tout cela ! Tu peux aussi suivre sur la page Facebook ; j’y poste une petite astuce de FLE tous les jours ! Merci aussi pour ton soutien indispensable les “like” ou pouces vers le haut, partages, commentaires et abonnements sur la chaine YouTube - Fiche rĂ©capitulative 1 Devant une voyelle ou H muet – Adjectifs masculins qui changent Un nouveau jour –> Le nouvel an Un beau cadeau –> Mon bel ami Il est fou –> Un fol espoir C’est vieux –> Un vieil ami C’est mou –> Un mol enduit – Ce –> Cet Ce copain –> Cet ami – Ma, ta, sa –> Mon, ton, son Ma copine –> Mon amie Ta montre –> Ton annĂ©e prĂ©fĂ©rĂ©e Sa femme –> Son Ă©pouse 2 Pluriels bizarres – Ils changent de genre ! . Orgue Un orgue –> Des orgues trĂšs grandes. . Amour Un amour impossible –> Des amours heureuses . DĂ©lice C’est un dĂ©lice –> Des dĂ©lices heureuses – La consonne finale ne se prononce qu’au singulier Un os on prononce le S / Des os on ne prononce pas le S Un oeuf on prononce le F / Des oeufs on ne prononce pas le F Un boeuf on prononce le F / Des boeufs on ne prononce pas le F – Autres pluriels bizarres Un Ɠil –> Des yeux Un ciel –> Des cieux ou ciels Un ail–> Des aulx ou ails Un aĂŻeul –> Des aĂŻeuls 3 graphies bizarres – E dans l’A se prononce toujours [e] LĂŠtitia, curriculum vitĂŠ, et cĂŠtera, ex-ĂŠquo
 – E dans l’O – prononcĂ©s [Ɠ] bƓuf, chƓur, cƓur, manƓuvre, mƓurs, Ɠil, Ɠuf, Ɠuvre, sƓur, Ɠillet
 – prononcĂ©s [Ăž] bƓufs, Ɠufs, nƓud, vƓu. ƒdipe, ƓdĂšme, Ɠnologie
 – prononcĂ© [e] fƓtus Remarque. Le trĂ©ma permet d’éviter le digramme NoĂ«l, maĂŻs
 Exercice ComplĂšte avec ce, cet, ta, ton, beau, bel, fou, fol, nouveau, nouvel, vieux, vieil. 1. 

. chambre est en dĂ©sordre, range-la vite ! 2. Tu as un 

. ami ? Il a l’air sympa ! 3. 

. appartement est trop 

. ! 4. J’ai achetĂ© un 

. ordinateur. 5. Tu as mis un 

. costume aujourd’hui ! 6. Un 

. jour se lĂšve. 7. J’ai le 

. espoir qu’il va rĂ©ussir ! 8. 

. homme est complĂštement 

. ! 9. C’est un 

. Ă©tĂ© qui nous attend ! 10. 

. histoire ne m’intĂ©resse pas ! Correction 1. Ta chambre est en dĂ©sordre, range-la vite ! 2. Tu as un nouvel ami ? Il a l’air sympa ! 3. Cet appartement est trop vieux/beau/nouveau/fou ! 4. J’ai achetĂ© un nouvel/vieil/bel ordinateur. 5. Tu as mis un beau/nouveau/vieux costume aujourd’hui ! 6. Un nouveau/beau jour se lĂšve. 7. J’ai le fol espoir qu’il va rĂ©ussir ! 8. Cet homme est complĂštement fou ! 9. C’est un bel/nouvel Ă©tĂ© qui nous attend ! 10. Ton histoire ne m’intĂ©resse pas ! Transcription – Tu sais qu’il y a des mots vraiment trĂšs bizarres des fois dans la langue française ? – Ça, je sais ! C’est trop bizarre l’orthographe, des mots qu’on ne peut mĂȘme pas prononcer ! – Non, non, non, non ! Mais je ne te parle pas de ces choses normales, non, non ! Je te parle de choses vraiment trĂšs bizarres ! – Ah bon ? – Tu ne savais pas ? – Non ! – Bonjour ! – Bonjour ! – Et bienvenue sur Français avec Pierre. Alors aujourd’hui – Qu’est-ce qu’on va voir ? On va voir des choses Ă©tranges ! Alors c’est vrai que le français, des fois, il y a des choses un peu bizarres, mais lĂ  je vous assure qu’on va faire un petit peu le tour de choses qui sont quand mĂȘme importantes Ă  savoir, d’accord ? – PremiĂšrement, on va voir des mots bizarres parce qu’ils changent quand ils sont devant une voyelle, c’est ça ? – Oui ! Oui, oui ! – Ou devant un H aspirĂ© ? – Oui ! Non, devant un H muet, surtout pas aspirĂ© ! – Il faut que je regarde la vidĂ©o ! – Ouais ! je vous renvoie Ă  la vidĂ©o qu’on a faite il n’y a pas trĂšs longtemps. Donc effectivement, alors d’abord commençons par des adjectifs qualificatifs. – Donc est-ce que tu en connais qui sont un petit peu bizarres ? – Nouveau ? Par exemple ça fait, nouvel an. – Oui ! Le nouvel an, voilĂ  ! Alors attention, nouveau, quand c’est au fĂ©minin, oui, ça fait nouvelle, deux L, E. Mais quand il est au masculin, s’il est devant un mot qui commence par une voyelle, alors ça fait, nouvel, E, L. Par exemple, le nouvel an. – Ou je peux dire, mon nouvel appartement ? – Oui ! Mon nouvel appartement. Ce n’est pas que tu peux dire, il faut dire mon nouvel appartement ! – À chaque fois que c’est devant une voyelle, il faut, on change ? – Ou un H muet, ouais ! – de nouveau en nouvel ? – Ouais, tu connais peut-ĂȘtre le journal, enfin le magazine, le Nouvel Observateur ? – Ah oui ! – VoilĂ  ! – Ah j’avais lu un livre Bel Ami. – Ah oui, alors voilĂ  ensuite, il y a nouveau, il y a aussi beau. Donc beau, mĂȘme au masculin, quand il est devant une voyelle, ça fait bel, B, E, L. Donc, par exemple, mon bel ami. Oui, c’est un roman de – Maupassant ? – Maupassant, si, si ! – C’est vrai ? – Ouais, ouais. D’accord, alors voyons voir, il y en a d’autres, par exemple, tu en connais d’autres ? – Fou ! – Oui ! Fou ! – Ça devient fol. – Exactement ! Alors le fĂ©minin c’est folle avec deux L, E, mais le masculin, devant, seulement devant un mot qui commence par voyelle ou H muet, ça fait, fol, F, O, L. Donc par exemple, un fol espoir. – Oui. – VoilĂ  ! Il y a aussi vieux. Vieux, ça fait vieil – Oui, oui ! – Vieil – Oui par exemple, mon vieil ami ! Et donc ça fait vieil, L Ă  la fin, et pas vieille au fĂ©minin, d’accord ? Donc, il y a aussi mou, mais enfin bon, mou ça fait molle, le fĂ©minin, avec deux L, E, mais le masculin c’est M, O, L. – Mol. – Mol. – Mais on l’utilise un petit peu moins – C’est quoi mol ? – Mol c’est, ah oui, c’est quelque chose, c’est le contraire de dur, mol. – Ah oui ! Mou. – D’accord ? Fou, c’est fou. Bon, beau, nouveau et vieux je pense que vous connaissez. – Bon et ensuite il y a d’autres types de mots comme ce qui devient cet. – Oui, alors le dĂ©monstratif, effectivement, ce, par exemple, je ne sais pas, ce jeu d’échecs ! Bon, le masculin c’est, C, E. Mais devant voyelle il se transforme en cet, C, E, T. – Devant un mot masculin qui commence par voyelle – VoilĂ  ! Par exemple – Cet appartement. – Cet appartement. Cet ordinateur. VoilĂ . D’accord ? – Mais ce n’est pas le fĂ©minin ! Le fĂ©minin c’est – Non c’est un appartement, un ordinateur. – VoilĂ  ! D’accord ? Et c’est C, E, T. Le fĂ©minin c’est C, E, T, T, E. – Cet ami. – Cet ami, au masculin. Ouais. Par exemple. – Et finalement, il y a aussi les possessifs, ma, ta, sa, qui deviennent mon, ton, son. – Tout Ă  fait ! Mon, ton, son, ce sont les possessifs masculins, mais aussi les fĂ©minins qui se transforment, les fĂ©minins ma, ta, sa, qui se transforment en mon, ton, son devant voyelle ou H muet. Donc par exemple 
 – Ma copine – Ouais. Ou alors – Mon amie ! – Mon amie au fĂ©minin, c’est mon, on ne peut pas dire, ma amie ! Impossible ! – Une amie mais – Mais mon amie ! Ouais. – Ça devient comme le masculin ! – Ouais ! LĂ  il devient comme le masculin, on prononce pareil, et tout ça. Ou par exemple, je ne sais pas, c’est ton annĂ©e prĂ©fĂ©rĂ©e. On ne peut pas dire, ta annĂ©e prĂ©fĂ©rĂ©e ! Ce n’est pas possible, non, ça ne fait pas l’apostrophe mais ça fait une autre transformation. VoilĂ . Bon, ça parait un dĂ©tail mais en fait c’est important de savoir tout ça. Souvent en fait vous allez vous poser la question quand vous allez apprendre, vous allez tomber dessus et vous demander pourquoi ? Donc c’est surtout ça que j’aimerais faire, rĂ©pondre Ă  ces questions. – En plus ça nous fait confondre le genre du mot ! – Eh ouais, du coup voilĂ , ça crĂ©e des confusions, donc voilĂ  ! Ok, donc maintenant on va passer Ă  un autre thĂšme bizarre, ce sont les pluriels. Il y a certains mots qui, quand on les passe au pluriel, font des choses vraiment Ă©tranges ! Tu les connais ? – Oui, ça je connais ! C’est par exemple cheval, ce n’est pas chevals avec un S, mais chevaux ! – Des chevaux ! Mais non, mais ça, oui, c’est une petite exception mais c’est quelque chose d’assez normal. Non, non, non ! Moi je te parle de choses beaucoup plus Ă©tranges ! – C’est quoi alors ? – Ben par exemple, il y a des mots qui sont masculins quand ils sont au singulier et quand on les passe au pluriel, ils deviennent fĂ©minins ! – Bon. Ah oui ! J’en connais un ! Amour, l’amour. – L’amour est enfant de bohĂšme. Effectivement ! L’amour. Alors, l’amour c’est masculin mais si on le passe au pluriel, on va dire des amours heureuses ! Ou malheureuses ! D’accord ? Donc effectivement. Tu en connais d’autres ? – Non, mais il n’y en a pas beaucoup non ? – Il n’y en a pas beaucoup. Il y a un orgue, dans l’église, tu sais le piano des Ă©glises, voilĂ . Orgue c’est masculin mais au fĂ©minin, euh pardon au pluriel, ça devient fĂ©minin ! Alors aprĂšs, il y a encore un autre phĂ©nomĂšne au pluriel. Par exemple, il y a certains mots, ben on prononce, normalement, au singulier, la consonne finale mais quand on les passe au pluriel, eh bien on ne la prononce plus ! Est-ce que tu en connais un ? – Oui, je me trompe tout le temps, je ne sais jamais, les os, les os ? – Oui ! Alors le squelette, hein, Ă  l’intĂ©rieur de nous, ça c’est un os. – Ah ! Au singulier on le prononce. – Oui, un os. Et quand on passe au pluriel – Des os ! – Des os. VoilĂ  ! D’accord ? On ne prononce plus le S. Bon. Est-ce que tu en connais d’autres ? – L’Ɠuf ! Un Ɠuf – Qu’on mange, un Ɠuf de poule, mais des ? – ƒufs ! – Des Ɠufs, voilĂ  ! Alors en plus, la voyelle change un petit peu. Enfin, surtout le F, on ne le prononce plus, d’accord ? – Ensuite on va voir des mots qui ont une graphie un peu bizarre. – Oui ! – Par exemple, le A dans le E, ou O ? – Non, c’est E dans l’A. Le E dans le A. E dans l’A. Ou E dans l’O. D’accord ? – D’accord. – Tu en connais par exemple des mots – Ben j’en connais qu’un, c’est le prĂ©nom LĂŠtitia. – VoilĂ . Alors Laetitia, et d’ailleurs, ouais ? – C’est un A avec un E collĂ© non ? – C’est ça ! Donc d’ailleurs il y a une chanson trĂšs connue de Gainsbourg, de Serge Gainsbourg, vous pouvez la regarder sur Youtube, c’est, L, A, E dans l’A, T, I, T, I, A. LĂŠtitia. TrĂšs bon la chanson ! Et donc effectivement, alors E dans l’A, ce n’est quand mĂȘme pas une graphie qu’on voit trĂšs souvent mais il faut savoir que ça existe. Alors comment on l’écrit ? En fait c’est un A, et le E est, est comme collĂ©. C’est pour ça qu’on dit qu’il est dans le A ! – Mais ça existe dans le clavier ça ? – Bon, c’est trĂšs compliquĂ© Ă  faire dans le clavier. Quand on l’écrit Ă  l’ordinateur, en gĂ©nĂ©ral, on Ă©crit un A et un E. Ce n’est pas trĂšs grave, d’accord ? Mais bon, si vous le voyez, ben il faut savoir que ça existe ! Ce n’est pas trĂšs grave si tu prononces mal ou je ne sais pas, mais il faut savoir que ça existe, d’accord, parce qu’un jour tu vas te poser la question. Donc on a aussi, on retrouve cette graphie dans, par exemple, un curriculum vitĂŠ. – Ah oui ! – Le CV. On l’écrit toujours CV mais si tu l’écris vraiment, c’est curriculum vitae. Et le vitĂŠ, c’est V, I, T, A, E dans le A. D’accord ? Ou alors et cĂŠtera ou et cetera, ex-ĂŠquo. Et en fait on prononce toujours comme un Ă© [e], E accent aigu. – [e]. – D’accord. Et ensuite, les mots, le E dans l’O, c’est plus commun ? – Ouais ! – Il y en a plein ! – Alors le E dans l’O, oui ! Ça c’est plus commun. – ƒuf. – Ouais. – BƓuf – Un Ɠuf, un bƓuf – Le cƓur – Le cƓur, d’accord ? Donc alors, lĂ  par contre, au niveau de la prononciation, il y a trois possibilitĂ©s. Bon alors souvent c’est ouvert comme ça, comme dans bƓuf, cƓur, Ɠuf. La sƓur, ma sƓur par exemple. – Ah oui ! – D’accord ? – ƒil – Ouais. – On l’a dit ? – Un Ɠil, oui. Donc lĂ  c’est ouvert. Alors pareil, ça s’écrit un E qui colle le O, d’accord ? – Oui. – Qui est collĂ© au O. Et on dit, E dans l’O. Il peut aussi se prononcer plus [Ăž] comme ça, d’accord ? On l’a par exemple dans un nƓud. Quand on fait le nƓud des chaussures, pour les lacer, d’accord ? Oui, ou quand on fait un vƓu pour NoĂ«l, je te souhaite, enfin pour la bonne annĂ©e, je te souhaite une trĂšs bonne annĂ©e, c’est un vƓu. – Oui. Bon, ben c’est fini lĂ , non, les mots bizarres ? Il y en a encore ? – Non, non, c’est fini, promis ! On aurait pu parler du H aspirĂ©, du H muet mais comme on a dĂ©jĂ  fait une vidĂ©o lĂ -dessus, hein – On vous laisse le lien, ouais ! Et puis – Sinon il y a le trĂ©ma aussi, les deux petits points, lĂ , sur le 
 – Ouais ! Bon ça on l’utilise pour Ă©viter de former des digrammes comme par exemple dans maĂŻs, qu’on mange, le maĂŻs – Oui. – Pour Ă©viter que ça fasse mais, M, A, I, S, d’accord ? Bon, ça je pense que vous connaissez. – Donc voilĂ  hein ! – VoilĂ  ! Donc, comme toujours je mets une fiche rĂ©capitulative dans le blog, je vous laisse le lien et un exercice. Il faut faire l’exercice ! – Il faut le faire ! – Bon si vous aimez la vidĂ©o, comme toujours, des pouces en l’air et puis n’oubliez pas de vous abonner Ă  la chaine si c’est pas toujours fait, si c’est pas encore fait et n’oubliez pas qu’il y a aussi la page Facebook ! – On se retrouve bientĂŽt ! Au revoir ! – Au revoir ! Profite de nos cours de français totalement gratuits Tu seras peut-ĂȘtre intĂ©ressĂ© aussi par MON TEST DE NIVEAU ou L’ACADÉMIE pour parler avec d’autres personnes en français ;- Podcast Play in new window DownloadSubscribe Apple Podcasts RSS Totem Rock P*tain ça envoie grave’, m'a dit un copain croisĂ© par hasard Ă  la sortie du concert qu'ont donnĂ© Zazie et son groupe mercredi soir, au NikaĂŻa, Ă  Nice. Puis il est reparti vers son studio d'enregistrement, oĂč il travaille Ă  la production du prochain album d'un groupe de hard rock local. Si je cite cette anecdote personnelle, c'est pour tordre le cou Ă  l'image variĂ©tĂ©-proprette qui colle Ă  Zazie depuis ses dĂ©buts, Ă©poque oĂč elle gambadait dans un champ en fredonnant "Soyons zen". AprĂšs 15 ans de carriĂšre, la musicienne a depuis longtemps dĂ©bordĂ© du cadre marketing dans lequel on a tendance Ă  la placer. Et surtout, en rencontrant Jean-Pierre Pilot claviers et Philippe Paradis guitare, avec qui elle a composĂ© ses deux derniers albums, elle a participĂ© Ă  la formation d'un groupe. Ce qui passe sur scĂšne depuis lors impliquant Nicolas Fiszman Ă  la basse, Matthieu RabatĂ© Ă  la batterie, et CĂ©dric Bevilacqua Ă  la guitare n'est donc pas une jolie chanteuse encadrĂ©e de requins de studio recrutĂ©s pour assurer le minimum syndical, mais un groupe pop/rock qui prend son pied Ă  jouer ensemble, et surtout ne pose aucune barriĂšre de avant d'entamer le plat de rĂ©sistance, il serait dommage d'oublier la premiĂšre partie, Vincent Baguian. L’ami et le complice de Zazie. Ils ont bossĂ© ensemble le trĂšs ironique "Je ne t'aime pas", entre autres. En outre, Baguian partage avec elle l'amour des textes travaillĂ©s, qui pourrait tenir mĂȘme sans musique. S’il n'est clairement pas un chanteur Ă  voix’, il n'en est pas moins capable de faire surgir l'Ă©motion entre l'humour et les considĂ©rations existentielles. Ses quelques chansons, tirĂ©es de son dernier album "Ce soir c'est moi qui fait la fille" dont la chanson Ă©ponyme remportent incontestablement l'adhĂ©sion du parti, le concert commence donc par les premiĂšres mesures de "Tous des anges", en version nettement plus Ă©nergique, annonciatrice de la suite. Un immense rideau noir cache la scĂšne, les lumiĂšres ne permettant de distinguer que la silhouette des musiciens. Curieusement ce soir, un Ă©norme courant d'air en direction du public gonfle le rideau, tel une grande voile, et quelques membres de la sĂ©curitĂ© sont obligĂ© de le maintenir
 Ce rideau tombe au 2eme couplet et les guitares se mettent Ă  grogner, dont celle de Zazie en open tuning. L'ambiance est tout de suite posĂ©e loin de l'electro du RodĂ©o Tour, ça sera bien du rock."Fou de toi", pour achever de lancer la machine, puis "Des rails", premier single du dernier album, parce que mĂȘme si le groupe n'aime rien tant que revisiter son rĂ©pertoire de maniĂšre surprenante, il s'agit tout de mĂȘme du Totem Tour’.Sur "On Ă©teint", chanson Ă  l'intensitĂ© pesante, les lumiĂšres d'Andy Watson Radiohead, Oasis font merveille. N'importe oĂč ailleurs, une Ă©norme boule disco posĂ©e sur la scĂšne serait d'un kitsch achevĂ©, ici elle souligne parfaitement l'ambiance du "Oui", jolie ballade mĂ©lancolique, suivent "Je suis un homme", single cartonnant actuellement en radio, et "Jet Lag", deux rythmiques au pilon’, prĂ©cises et efficaces, qu'il aurait sans doute mieux valu continuer encore un peu sur cette lancĂ©e plutĂŽt que de revenir Ă  un mode plus calme lors de "L'ange blessĂ©", un peu miĂšvre, "Larsen" et "Flower Power", joyeux dĂ©lire nĂ©o-baba-cool, et "J'envoie Valser", ballade jouĂ©e Ă  4 mains sur le rhodes avec Nicolas inĂ©dits’ ensuite, "Jacques a dit", originellement composĂ© pour Christophe Willem et mieux chantĂ©e que par lui, diront certains, et "Haut les mains". On repart enfin vers des contrĂ©es plus Ă©lectrifiĂ©es tout au long de "Toc toc toc", un des morceaux phare de la tournĂ©e prĂ©cĂ©dente, puis "Totem", dans la continuation de la thĂ©matique charnelle du prĂ©cĂ©dent. La maĂźtrise de son timbre, passant du suave au rauque, la sexualitĂ© des morceaux "Totem" surtout assumĂ©e sans vulgaritĂ© aucune, le superbe travail des lumiĂšres, font de ces chansons de beaux moments de rock pur et dur. LĂ  encore, on voudrait que ce climat perdure ; mais Ă  nouveau le calme revient lors de l’interprĂ©tation de "Si j'Ă©tais moi", chanson introspective et pourtant pudique, mais dont le final en vocalises mĂ©langĂ©es Ă  la guitare de Philippe Paradis flanque des frissons. Autres points forts, "J'Ă©tais lĂ ", un texte lucide et violent, ainsi que "RodĂ©o", forcĂ©ment attendu, qui malheureusement semble emporter la fosse seulement vers la fin. Rebaisse de rĂ©gime sur "Au diable nos adieux", et remontĂ©e encore pour "Na", qui oscille en permanence entre la blague potache et le cri de dĂ©sespoir. AprĂšs une brĂšve sortie de scĂšne, les rappels commencent sur un medley electro de trois anciens tubes "Un point c'est toi", "Adam et Yves" et "Tout le monde" qui laisse un peu perplexe pourquoi les jouer de cette façon intimiste, Pilot, Paradis et elle agglutinĂ©s derriĂšre les claviers du premier ? Le style ne s'y prĂȘte pas vraiment, mais le tout reste sympathique. Une curiositĂ© ensuite, "FrĂšre jacques", espĂšce de berceuse Ă©pileptique et dĂ©jantĂ©e, et enchaĂźnement direct sur "Rue de la Paix", qui met enfin tout le public debout. Sans doute le Sud n'est-il effectivement pas le public le plus chaud ou du moins le plus expressif, mais aprĂšs le final tendrement mĂ©lancolique de "Ça", tout le monde repart le sourire aux lĂšvres. Un bon concert d'un grand groupe. Presque sans voix... Je ne sais pas ce qui a causĂ© la demi-heure de retard au dĂ©but du concert d'Higelin hier soir. Soit il attendait qu'il fasse bien nuit, soit, c'est plus probable, il avait besoin de rĂ©cupĂ©rer un peu de voix. En effet, mĂȘme si dans son Ă©tat normal le monsieur n'est pas exactement un Freddie Mercury, il Ă©tait Ă©vident dĂšs les premiĂšres strophes que ses cordes vocales n'Ă©taient pas au mieux de leur premiĂšre chanson, "Le Minimum", passe pourtant bien. Il commence son set assis sur son piano, puis se met au clavier de celui-ci, en Ă©ternel gamin turbulent. Mais il nous explique bien vite sa situation, avec au passage une remise en place bien sentie d'un fan devenu pĂ©nible Ă  force d' c'est l'enthousiasme du public, trop heureux de le revoir enfin le bonhomme n'est pas passĂ© Ă  Nice depuis longtemps, qui le portera tout au long du concert, lequel dĂ©roulera essentiellement des chansons de son dernier album, "Amor Doloroso", plus quelques classiques comme "TombĂ© du Ciel" ou "Champagne". Le tout balancĂ© sur un ton trĂšs rock, en particulier grĂące aux solos concis mais trĂšs efficaces de Yann Pechin Ă  la guitare, et Ă  l'Ă©nergie du tout jeune batteur, Romain Metra, alliĂ©e Ă  celle plus maitrisĂ©e du percussionniste, Dominique Mahut. Christopher Board aux claviers et Brad Scott Ă  la contrebasse n'Ă©tant pas en fin de parcours, Jacques Higelin s'excusera encore de ne pas avoir Ă©tĂ© Ă  la hauteur de ce que vous mĂ©ritiez’, mais les acclamations du public tĂ©moignent d'un avis diffĂ©rent. MĂȘme si cela aurait pu ĂȘtre encore meilleur, le concert n'a déçu personne. Le mutant et les tueurs... Ce type est un mutant. Pas ses musiciens, non, eux ce sont juste des tueurs. Des machines Ă  swing imparables qui dĂ©marrent au quart de noire et ne lĂąchent pas les morceaux avant le retour des lumiĂšres. Mais lui, c'est un mutant. Parce que partir Ă  donf' sur une rythmique bĂ©ton, prĂ©senter ses vingt musiciens qui dĂ©filent au micro le temps de quelques mesures solo bien senties, finir la chanson et balancer un speech de bienvenue totalement dĂ©lirant sur un son dĂ©bit de mitrailleuse bĂ©gayante, j'ai jamais replaçons le contexte. Sanseverino, bien que toujours digne fan de Django, a nĂ©anmoins dĂ©cidĂ© d’enregistrer son dernier album et par consĂ©quent cette tournĂ©e en invitant un peu plus de monde que par le passĂ©. Un peu plus de watts, aussi. De la petite formation contrebasse + batterie + 3 sĂšches rythmiques + sa sĂšche Ă  lui, on passe Ă  contrebasse + batterie, deux grattes Ă©lectriques, clavier, et... cuivres. Huit au total 4 saxos, un trombone, 3 trompettes.De quoi remuer quelques popotins donc, et ça fonctionne trĂšs bien. Suite Ă  la fracassante entrĂ©e en matiĂšre, un long blabla d'introduction donc, tapant sur l'atmosphĂšre hyper-fliquĂ©e de Monaco les gars de la sĂ©curitĂ©, Ă©quipĂ©s de la panoplie costard/oreillette/micro dans la manche ne bronchent pas, les artistes pro-Sarkozy, et s'alarmant de la prĂ©sence de gamins dans le public, ce qui pourrait l'empĂȘcher de dire trop de virtuositĂ© vocale sur "Il se la pĂšte", doublĂ©e d'une Ă©nergie communicative achĂšvent de propulser le concert Ă  sa vitesse de croisiĂšre pied au une jolie chanson d'amour comme "Mathilde" contient trop d'Ă©nergie retenue pour faire -un tant-soit-peu- retomber la tempĂ©rature. D'autant qu'avant de l'entamer, Sanseverino aura eu le soin de prĂ©ciser que les jeunes amoureux peuvent tenter leur premiĂšre pelle sur celle-lĂ , un peu comme le camĂ©lĂ©on qui s'approche discrĂštement et sort sa langue chplaf".Encore quelques vannes adressĂ©es au public, puis une autre dĂ©monstration de l'agilitĂ© de la langue du bonhomme sur "DĂ©molissons les mots", marquĂ©e entre autre par un discours bien senti mais guĂšre comprĂ©hensible prononcĂ© dans l'embouchure mĂȘme de l'un des ensuite un Triptyque musical’ dont les chansons s'Ă©talent sur ses trois albums et narrent les aventures d'AndrĂ©. Sur la deuxiĂšme, il descend carrĂ©ment dans la salle faire un tour un vrai grand tour hein, pas juste serrer trois pognes au premier rang. Histoire de prouver qu'il est vraiment Ă  l'aise dans le rock et pas seulement dans le jazz manouche, une petite reprise de Willy Deville Italian Shoes ». Sauf qu'il traduit les paroles en direct. OK, juste le premier couplet, pour permettre au reste puisse groover un peu quand mĂȘme ; mais on ne peut qu'apprĂ©cier l'effort. Un petit arrĂȘt dans Les embouteillages », et le concert se termine par "A l'enterrement de ma grand-mĂšre". A rĂ©veiller une retour vers le style du prĂ©cĂ©dent opus pour le premier rappel ou seule une petite formation acoustique entame La maison sur le port », "La cigarette" et "La voisine des oiseaux". Il s'Ă©clipse Ă  nouveau pour revenir quelques minutes plus tard... vĂȘtu d'une robe de soirĂ©e qui serait sĂ»rement fort seyante sur une silhouette autre que la sienne. Une casquette en cuir complĂšte un look Cabaret’, pour chanter "J'ai un homme dans ma vie", Ă  la fin de laquelle il quitte Ă  nouveau la scĂšne, non sans laisser complĂštement glisser sa robe au sol sur le trajet, provoquant l'hilaritĂ© de la salle. Pendant qu'il retrouve une tenue plus adaptĂ©e, ses musiciens continuent de se faire plaisir soli de batterie puis de piano, du pur jazz semblant ĂȘtre leurs racines premiĂšres. Retour des derniers cuivres ils manquaient Ă  l'appel ; et pour ceux qui pensaient finir sur un morceau plus tranquille, le "Take the A train" de Duke Ellington, menĂ© jeu de mot obligĂ© Ă  un train d'enfer, conclut le de ne pas ĂȘtre entraĂźnĂ© par l'Ă©nergie dĂ©bordante de Sanseverino et de son groupe. La virtuositĂ© sans esbroufe, le plaisir de jouer, difficile d'y trouver Ă  Ma FleurExactementLes OuvriersComment sĂ©duire une femme mariĂ©eLa Valse Ă  PeggyIl se la pĂšteMathildeDĂ©molissions les motsAndrĂ©AndrĂ© 2AndrĂ© super star10 jours avant ParisItalian ShoesLes EmbouteillagesA l'enterrement de ma grand-mĂšreLa maison sur le portLa CigaretteLa Voisine des OiseauxJ'ai un homme dans ma vieSwing du nulTake this fuckin train L'enfant du rock Pas de blabla, que du rock’. C'est en ces termes que Louis Bertignac nous salue sur la scĂšne du Théùtre de Verdure, sa vieille Gibson SG en bandouliĂšre, qui a l'air d'avoir fait trois guerres. Et d'enchainer aussitĂŽt sur la premiĂšre chanson, "RĂȘves", aussi Ă©lectrifiĂ©e que le sera le reste du concert. Quelques minutes avant, le groupe niçois Chinaski a assurĂ© une premiĂšre partie honorable, mais pas vraiment remarquable. Passons. Est-il besoin de prĂ©senter le personnage ? Si l'expression enfant du rock’ peut s'appliquer Ă  quelqu'un, c'est bien Ă  Louis Bertignac. La pentatonique dans le sang, des riffs au bout des doigts, un visage tĂ©moignant de quelques excĂšs, Bertignac respire le rock. Il tourne depuis quelques temps en 'power trio' batterie Sylvain Joasson basse Cyril Denis guitare ben, Louis, et cette formation lui va comme un gant. Premier moment fort d'un concert qui en comptera beaucoup, un couplet de "Stand By Me" suivie d'une vieille chanson’ qui a 25 ans... mais c'est jeune quand mĂȘme’ les premiĂšres mesures de "Cendrillon" dĂ©chainent instantanĂ©ment le public. PortĂ©e en chƓur, il la termine en un solo brĂ»lant, s'offrant mĂȘme une petite citation extraite du "So Lonely" de Police. Baignant dans le rock'n roll, vient ensuite un bout de "Blue Suede Shoes". Louis et Cyril se chamaillent comme des gosses avant de repartir sur "Vas-y Guitare". Vu le titre, cette chanson doit terminer sur un solo de six cordes, et ça ne loupe pas. Ainsi chauffĂ©s Ă  blanc, le trio fait doucement retomber l'ambiance lors d’un blues plus ou moins improvisĂ© citation de "Wonderful Tonight" de Clapton en intro, puis une chanson pour les filles’ "Les Froleuses", trĂšs bien chantĂ©e par une certaine Isabelle, courageuse volontaire choisie parmi le public. Suit un moment assez Ă©mouvant, "Ces IdĂ©es La", durant laquelle le public chante la mĂ©lodie d'accompagnement sur toute la chanson... Il est rare de voir une telle proximitĂ© entre un chanteur et son public. La derniĂšre partie du concert nous invitera Ă  l’accompagner lors d’une ballade nostalgique mais Ă©nergique entre reprises rocks et revisites de quelques classique TĂ©lĂ©phoniens histoire de remettre un peu la pression, redĂ©marrage brutal et Ă©nergique avec "Won't be fooled again" des Who, ponctuĂ© d'un court solo de batterie. Petite incursion vers Led Zep pour clore la chanson juste le temps de quelques mesures. Dans la mĂȘme veine "Argent trop cher", qui dĂ©cidĂ©ment n'a pas pris une ride. "Little Wing" ensuite, visiblement Louis a dĂ©cidĂ© de revisiter tous ses maĂźtres. Un coup de blues concĂ©dĂ© par "J'ai rendez-vous lĂ  haut", et "Hygiaphone" farcie d'un gros bout de Led Zep encore, "Rock'n Roll" pour achever de mettre les points sur les 'i', avant de s'Ă©clipser rapidement en coulisses le temps que le public les rappelle. Pour ouvrir les encore’, une chanson douce, "CƓur Ouvert" que le batteur ne sait soi-disant pas jouer, mais ça ne s'entendra pas, dĂ©dicacĂ©e Ă  la fille nouvellement nĂ©e de l'ingĂ© son. Bertignac sait autant crĂ©er l'Ă©motion que remuer les foules. Et il le dĂ©montre aussi sec lors d’un "Ça c'est vraiment toi" qui fait sauter de joie le public dĂšs l'intro. Comme dĂ©jĂ  fait tout au long du concert, petite incursion vers un autre classique "Day Tripper", et mĂȘme de "Satisfaction" juste le riff avant de revenir Ă  la chanson. L'aisance Ă  passer de l'une Ă  l'autre, bien qu'a vue de nez les deux comparses ne soient pas toujours prĂ©venus, tĂ©moigne du plaisir que Bertignac Ă©prouve Ă  jouer cette musique. Louis nous quitte sur et non pas pour "Un Autre Monde", chantĂ© Ă  plein poumons par tout le public. EtirĂ©e sur la fin en un morceau de bravoure digne de clore ce concert, elle offre Ă  Bertignac l'occasion d'un autre solo mĂ©morable, fini Ă  genoux, guitare aux dents, puis tournoyant avec elle Ă  bout de bras en un accord ultime, face Ă  un public dĂ©chaĂźnĂ©. 2h20 de rock pur et dur, administrĂ© par un trio qui prenait son pied en jouant. Difficile de demander mieux. Cas de Conscience Publier un article consacrĂ© Ă  Michel Sardou n’est pas dans les habitudes de Musiczine. Surtout un compte-rendu de concert NDR oui, il est exact que des chroniques de disques ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă  Obispo, Haliday, Clerc ou mĂȘme Adamo. D’autant plus que ce texte nous a Ă©tĂ© transmis par un lecteur. Assidu, mais ce n’est pas suffisant. Un papier bien Ă©crit, mais ce ne l’est pas davantage. Et si cette prestation mettait un point final Ă  la carriĂšre du chanteur, ce n’était pas une raison pour faire des exceptions. Alors pourquoi le publier ? Ben par esprit de contradiction et pour susciter le dĂ©bat Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Parce qu’en parlant de Michel Sardou, on peut en profiter pour dĂ©noncer Ă  nouveau ce vase clos au sein duquel se pavanent les stars de la variĂ©tĂ© en France et dont les mĂ©dias gĂ©nĂ©ralistes outre-QuiĂ©vrain ainsi que les magazines people’ font les choux gras. Suffit de penser aux Ă©missions de Michel Drucker pour savoir de qui on parle. Cet animateur avait mĂȘme poussĂ© le bouchon en imposant sa vision du monde musical en Belgique lors d’une Ă©mission spĂ©ciale Champs ElysĂ©es’. Pourtant, aussi bien en France qu’en Belgique, il existe d’autres artistes que ces stars de variĂ©tĂ©s sĂ©niles ou posthumes. En fait, les valeurs montantes de la chanson française, par exemple n’ont guĂšre voix au chapitre dans les mĂ©dias Ă  grande audience. Ou alors Ă  des heures trĂšs tardives. On prĂ©fĂšre en fabriquer d’autres. Impersonnelles. A la Star Academy, par exemple. Serait-ce dĂ» Ă  un manque d’esprit critique de nouvelle gĂ©nĂ©ration de mĂ©lomanes ? J’en doute. Parce qu’elle taxe d’intĂ©griste celle qui dĂ©nonce ou dĂ©nonçait ce systĂšme. Mais un flashback n’est pas superflu pour mieux comprendre ce point de 68 a aussi engendrĂ© une rĂ©volution artistique et musicale. Le rock et la chanson française Ă  texte ont traduit le ras-le-bol des jeunes face Ă  l’establishment. Et inconsciemment, ils visaient dĂ©jĂ  ce mĂȘme cercle fermĂ©. Au sein duquel on avait dĂ©jĂ  essayĂ© de trouver la parade en inventant le mouvement yĂ©yé’. Simplement, le public jeune et curieux s’est rendu compte que la muse de ces derniers Ă©tait puisĂ©e chez les anglo-saxons. Suffisait d’écouter les bonnes radios. Les premiĂšres stations pirates, par exemple. London, Caroline, etc. NDR Ă©videmment, les autoritĂ©s se sont empressĂ©es de faire cesser leurs activitĂ©s. C’est l’époque Ă  laquelle les jeunes branchĂ©s vomissaient Claude François, Sheila et bien d’autres du style. Difficile dĂšs lors pour celles et ceux qui ont vĂ©cu intensĂ©ment cette Ă©poque rebelle, de voir revenir en force les mĂȘmes fantĂŽmes. Qui n’ont jamais rĂ©ussi qu’à faire le vide autour d’eux. N’acceptant finalement celles et ceux qui pensaient gagnaient ? comme eux. Mais l’ivraie n’a jamais Ă©tĂ© totalement Ă©radiquĂ©e et a fini par repousser
 Aussi, au fil du temps, le rock est devenu plus pop. Et la pop moins rock. La chanson française est devenue plus proche des variĂ©tĂ©s et les variĂ©tĂ©s plus proches de la chanson française. Tout est mĂȘme devenu recyclable. Sans la moindre exception. Les radios libres sont devenues moins libres NDR quand recommence-t-ton la rĂ©volution des ondes ? On a jetĂ© des paillettes et remis le play-back au goĂ»t du jour. MĂȘme chez les Anglo-saxons. Et on en a presque oubliĂ© la nature premiĂšre d’un artiste la crĂ©ation. Car dans ce monde moderne guidĂ© par le nĂ©o-libĂ©ralisme NDR certains prĂ©fĂšrent dire nĂ©o-capitalisme, la vente a pris le pas sur la crĂ©ation. Subir sans rĂ©agir face au nĂ©o-establishment, c’est refuser de penser ou de s’ouvrir. Et dans cet esprit, si Musiczine ne souhaite pas passer pour un webzine intĂ©griste, il a la volontĂ© de s’accrocher Ă  un principe de base l’indĂ©pendance de rĂ©daction et le souci de vous faire dĂ©couvrir de nouveaux artistes. D’essayer de donner un avis impertinent et critique sur leur crĂ©ation ou leurs prestations live’. C’est d’ailleurs le meilleur service qu’on puisse leur rendre. Pour les autres, et en particulier les protĂ©gĂ©s de Michel Drucker, il existe suffisamment de plateformes sur le web ou autres mĂ©dias pour vous en parler en long et en large. Et quand il n’y en a plus, pas de problĂšme, il y en a encore
 Bernard Dagnies. RĂ©dacteur en chef************************************************************************************************************************************************** Il y a quarante ans que Michel Sardou dĂ©chaĂźne haines et aversions par delĂ  la presse et les forums d'internautes ; moins souvent d'ailleurs pour son Ɠuvre musicale que pour des opinions politiques’ que du reste l'interprĂšte des Bals populaires » semble lui-mĂȘme ne pas toujours partager. Le Live au Zenith 2007 » qui clĂŽt dĂ©finitivement sa carriĂšre de chanteur, selon son propre aveu est donc l'occasion de rappeler Ă  ceux qui voudront l'entendre que Michel Sardou chante, et chante bien. Live au Zenith 2007 » est aussi trĂšs Ă©tonnant, pour un tour de chant d'adieu. Si l'on aurait pu s'attendre Ă  la prĂ©sence de La Maladie d'amour », Musulmanes », En chantant », Etre une femme » ou du cĂ©lĂ©brissimme France » qui aurait irritĂ© en son temps le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, c'est dans un medley qu'il en entonnera quelques couplets a capella, en compagnie du public, surpris. Au contraire, en interprĂ©tant une nouvelle version de Je ne suis pas mort, je dors » –qui n'aurait pas dĂ©plu Ă  François Mitterrand dont c'Ă©tait la chanson prĂ©fĂ©rĂ©e– Michel Sardou donne le ton. Le concert sera 2007’ dans les rĂ©arrangements des anciennes chansons, comme dans le choix abondant de titres extraits de ses deux derniers soirĂ©e s'ouvre par Allons danser » dont le cĂŽtĂ© crispant du texte est trĂšs vite dissipĂ© par Michel Sardou qui prend, dĂšs la seconde chanson, Du Plaisir » Ă  retrouver des textes qui ne seront dĂšs lors presque plus engagĂ©s’. Le surprenant Concorde » s'achĂšve gravement avant que ne lui succĂšdent quelques chansons plus tenaces parmi lesquelles J'accuse » ou Les jours avec et les jours sans ». Touchant quand il se souvient des Yeux de son pĂšre », il rappelle au passage que si 1965 » et Parce que c'Ă©tait lui, parce que c'Ă©tait moi » sont moins connues que Le rire du sergent », elles n'en sont pas moins rĂ©ussies. AprĂšs le medley-anciennes chansons, la voix de Maman » Sardou surgit et introduit habilement la reprise d' Aujourd'hui peut-ĂȘtre » qui fait un Ă©cho digne Ă  son regret de n'avoir pas devinĂ© sa vie dans les yeux de son pĂšre’, regret chantĂ© quelques minutes plus tĂŽt. Le concert prend alors une tournure dĂ©finitivement 2007’ lorsque Monsieur Sardou entonne, visiblement fier, son Ă©vangile » selon Robert un slam version Sardou. Quand il chante que seuls les chagrins restent Ă  leur place, avec leurs sales gueules, dans la glace’, on doit lui reconnaĂźtre qu'il excelle dans l'exercice. On sent alors venir la fin du concert lorsque rĂ©sonne un On est plantĂ©s » justement interprĂ©tĂ©, suivi par EspĂ©rer » qui Ă©vite Ă  l'ambiance lourde de persister. Loin », Les lacs du Connemara », Valentine Day » et La derniĂšre danse » occupent alors leurs justes places, avant que Sardou ne vienne s'installer quelques instants au piano pour chanter le dernier titre de la soirĂ©e, Cette chanson-lĂ  n'en est pas une ». Salut » prĂ©cĂ©dĂ© par un court remerciement du chanteur pour la fidĂ©litĂ© de son dĂ©vouĂ© public, se rajoutera Ă  la track-list lors des derniĂšres dates de la tournĂ©e, confirmant la volontĂ© de son interprĂšte de revenir dans un autre costume, dans un autre emploi’.En bref, nous avons passĂ© une excellente soirĂ©e. Chansons bien agencĂ©es, track-list pour le moins audacieuse, technique millimĂ©trĂ©e et un Michel Sardou trĂšs agrĂ©able. Rien Ă  dire si ce n'est merci, et bravo! Un jour de mai comme si c'Ă©tait dĂ©jĂ  l'Ă©tĂ©? Assister Ă  l'Ă©closion sur scĂšne d'un nouveau talent, est un privilĂšge rare pour un amateur de musique. Encore plus rare lorsqu'il s'agit de deux, lors de la mĂȘme soirĂ©e. C'Ă©tait pourtant le cas ce samedi 21 avril au Soleil de la nouvelle arrivante sur la scĂšne parisienne, accordait ce soir son presque premier concert dans ce haut lieu Monmartrois. En premiĂšre premiĂšre partie’, ClĂ©o et Jane ouvraient agrĂ©ablement la soirĂ©e par deux chansons plutĂŽt sympathiques. Mais c'est May Day qui constituera la deuxiĂšme rĂ©vĂ©lation de la pantalon et dĂ©bardeur noir qui soulignent un teint mat, cette jolie femme ne manque pas d'allure. Une fois installĂ©e, guitare en main, elle Ă©vacue un peu du trac qui la tenaille en formulant quelques remarques ironiques. DĂšs la premiĂšre chanson pourtant, on est surpris par une belle voix, assurĂ©e, mĂ©lodieuse, et surtout une vraie prĂ©sence scĂ©nique. Etonnant quand on sait qu'elle n'a, jusqu'Ă  prĂ©sent, enregistrĂ© que des dĂ©mos seule, dans sa chambre ; et qu'il s'agit lĂ  de sa premiĂšre confrontation face Ă  un public, certes intimiste, mais dĂ©jĂ  trop nombreux pour lui ĂȘtre acquis par dĂ©faut. Sans effets faciles, May Day aligne des chansons intelligentes, souvent Ă©mouvantes et dont les refrains restent volontiers dans un coin de la tĂȘte. Ecoutez sa petite derniĂšre, "Blood on my hands", pour vous en convaincre. Ses histoires lorgnent plutĂŽt vers les teintes sombres de la palette des sentiments humains. RacontĂ©es sur un ton doux-amer, elles ne peuvent laisser de laisser la place Ă  Virgule, May Day achĂšve un set sans faute par une reprise de "Music" de Madonna, introduite sur un ton caustique auquel ceux qui la connaissent quelque peu sont habituĂ©s Vous aimez Madonna ? Moi non plus, mais on est obligĂ© par contrat’. Pas facile a priori de faire sonner une chanson comme celle-ci en se limitant Ă  une voix et une guitare... mais la demoiselle s'en tire avec les une petite pause pour la mise en place et le rĂ©glage d'une sono qui, hĂ©las, gĂąchera un peu le concert par ses problĂšmes chroniques, Virgule et sa bande s' batterie, une basse, une guitare, une choriste, un... violoncelle tiens donc, et la voix ainsi que la gratte nonchalante de Virgule. L'ensemble forme un groupe parfaitement structurĂ©. DĂšs les premiers morceaux, il est clair que si ceux-lĂ  n'ont pas encore beaucoup jouĂ© en public, ils n'ont aucun problĂšme de cohĂ©sion. Nous partons donc pour une longue ballade au cƓur d’un univers pastel, Ă©voquant tour Ă  tour des personnages un peu cassĂ©s "La Joliesse", la dĂ©prime d'une histoire d'amour finissante "Mes Souvenirs", les compromissions de l'existence "C'est pas joli joli" ou une vie parisienne "Paris". Beaucoup de monde dans cette petite salle. Le groupe se produit face Ă  un public debout, l'entourant comme s’attroupe autour d'un conteur venu narrer ses histoires curieuses. Les arrangements de Greg Behar, le guitariste, sont impeccables de justesse, aucun instrument ne s’égarant dans le superflu. La voix douce et un peu traĂźnante de Virgule s'accorde trĂšs bien Ă  cette tapisserie musicale, mĂȘme si on peut penser qu'elle pourrait la muscler un peu. Le violoncelle de Fanny Warin reste la touche la plus originale, remplaçant avantageusement un clavier. SĂ©bastien Saint AndrĂ© basse et BenoĂźt Gascquet batterie se chargent de la rythmique, et Jane Sevilla ajoute sa voix haut-perchĂ©e sur la plupart des le concert touche Ă  sa fin, les applaudissements et surtout les sourires du public tĂ©moignent du trĂšs bon moment que chacun vient de passer. Une seule envie en repartant qu'il y en ait d'autres, vite -. Virgule a marquĂ© des points? Assister Ă  l'Ă©closion sur scĂšne d'un nouveau talent, est un privilĂšge rare pour un amateur de musique. Encore plus rare lorsqu'il s'agit de deux, lors de la mĂȘme soirĂ©e. C'Ă©tait pourtant le cas ce samedi 21 avril au Soleil de la nouvelle arrivante sur la scĂšne parisienne, accordait ce soir son presque premier concert dans ce haut lieu Monmartrois. En premiĂšre premiĂšre partie’, ClĂ©o et Jane ouvraient agrĂ©ablement la soirĂ©e par deux chansons plutĂŽt sympathiques. Mais c'est May Day qui constituera la deuxiĂšme rĂ©vĂ©lation de la pantalon et dĂ©bardeur noir qui soulignent un teint mat, cette jolie femme ne manque pas d'allure. Une fois installĂ©e, guitare en main, elle Ă©vacue un peu du trac qui la tenaille en formulant quelques remarques ironiques. DĂšs la premiĂšre chanson pourtant, on est surpris par une belle voix, assurĂ©e, mĂ©lodieuse, et surtout une vraie prĂ©sence scĂ©nique. Etonnant quand on sait qu'elle n'a, jusqu'Ă  prĂ©sent, enregistrĂ© que des dĂ©mos seule, dans sa chambre ; et qu'il s'agit lĂ  de sa premiĂšre confrontation face Ă  un public, certes intimiste, mais dĂ©jĂ  trop nombreux pour lui ĂȘtre acquis par dĂ©faut. Sans effets faciles, May Day aligne des chansons intelligentes, souvent Ă©mouvantes et dont les refrains restent volontiers dans un coin de la tĂȘte. Ecoutez sa petite derniĂšre, "Blood on my hands", pour vous en convaincre. Ses histoires lorgnent plutĂŽt vers les teintes sombres de la palette des sentiments humains. RacontĂ©es sur un ton doux-amer, elles ne peuvent laisser de laisser la place Ă  Virgule, May Day achĂšve un set sans faute par une reprise de "Music" de Madonna, introduite sur un ton caustique auquel ceux qui la connaissent quelque peu sont habituĂ©s Vous aimez Madonna ? Moi non plus, mais on est obligĂ© par contrat’. Pas facile a priori de faire sonner une chanson comme celle-ci en se limitant Ă  une voix et une guitare... mais la demoiselle s'en tire avec les une petite pause pour la mise en place et le rĂ©glage d'une sono qui, hĂ©las, gĂąchera un peu le concert par ses problĂšmes chroniques, Virgule et sa bande s' batterie, une basse, une guitare, une choriste, un... violoncelle tiens donc, et la voix ainsi que la gratte nonchalante de Virgule. L'ensemble forme un groupe parfaitement structurĂ©. DĂšs les premiers morceaux, il est clair que si ceux-lĂ  n'ont pas encore beaucoup jouĂ© en public, ils n'ont aucun problĂšme de cohĂ©sion. Nous partons donc pour une longue ballade au cƓur d’un univers pastel, Ă©voquant tour Ă  tour des personnages un peu cassĂ©s "La Joliesse", la dĂ©prime d'une histoire d'amour finissante "Mes Souvenirs", les compromissions de l'existence "C'est pas joli joli" ou une vie parisienne "Paris". Beaucoup de monde dans cette petite salle. Le groupe se produit face Ă  un public debout, l'entourant comme s’attroupe autour d'un conteur venu narrer ses histoires curieuses. Les arrangements du groupe sont impeccables de justesse, aucun instrument ne s’égarant dans le superflu. La voix douce et un peu traĂźnante de Virgule s'accorde trĂšs bien Ă  cette tapisserie musicale, mĂȘme si on peut penser qu'elle pourrait la muscler un peu. Le violoncelle de Fanny Warin reste la touche la plus originale, remplaçant avantageusement un clavier. SĂ©bastien Saint AndrĂ© basse et BenoĂźt Gascquet batterie se chargent de la rythmique, et Jane Sevilla ajoute sa voix haut-perchĂ©e sur la plupart des le concert touche Ă  sa fin, les applaudissements et surtout les sourires du public tĂ©moignent du trĂšs bon moment que chacun vient de passer. Une seule envie en repartant qu'il y en ait d'autres, vite -. Une surprise dans les bagages de Cansei De Ser Sexy? On attendait de pied ferme le retour des BrĂ©siliens dĂ©lurĂ©s de CSS depuis l’excellent concert prestĂ© Ă  la Rotonde du Botanique quelques mois auparavant, Ă  guichets fermĂ©s. Cette fois, le combo a eu l’excellente idĂ©e d’amener dans ses bagages leurs amis de Tilly & The du concert a Ă©tĂ© assurĂ©e par The Holloways, des Brittons distillant un punk pop engageant mais trop instantanĂ©. Le genre qui s’oublie quelques minutes aprĂšs la prestation
 Les esprits s’échaufferont un peu plus Ă  l’arrivĂ©e des trois filles et deux gars de Tilly & the Wall. ArmĂ©e d’une artillerie de feel-good-hits’, les filles s’époumonent en tapotant du pied sur des socs en bois fixĂ©s au sol, en guise de percussions. Un bon moment, en particulier lorsque le groupe entamera leur tube Sing Songs Along ».Une petite demi-heure plus tard, la troupe brĂ©silienne faisait son apparition sur scĂšne. A peine dĂ©barquĂ©e sur scĂšne, Foxxylove entame devant un parterre extatique non pas le CSS Suxx » que tout le monde attendait mais un nouveau titre, Don’t Mess With Holidays ». D’entrĂ©e de jeu, l’ambiance se fait Ă  la fois chaude et bon enfant, l’interprĂšte de CSS Ă©clatant de rire Ă  tout bout de champ. Elle entamera d’ailleurs une courte reprise du cultissime’ No Limit » de 2 Unlimited que l’orangerie reprendra en chƓur avec grand plaisir. Le batteur et seul mĂąle de la formation semblait, lui, pressĂ© d’en finir, coupant la parole Ă  Foxxylove Ă  coups de percussions chaque fois que la jeune fille se lançait dans des divagations avec l’assistance entre les chansons. Cansei De Ser Sexy enchaĂźnera donc ses tubes Alala », This Month, Day 10 », Meeting Paris Hilton », l’excellent Acho Um Pouco Bom », Off The Hook », et l’incontournable reprise des L7 Pretend We’re Dead » avant de s’évaporer dans les coulisses pour revenir quelques instants plus tard clĂŽturer le show par un dĂ©licieux Let’s Make Love And Listen To death From Above ». Excellente prestation, Ă  la hauteur de celle exĂ©cutĂ©e Ă  la Rotonde en dĂ©cembre 2006. CSS + Tilly & The Wall + The Holloways La danse du scalp? 20 heures tapantes, les Londoniens de Metroriots, pantalons cigarettes bien ajustĂ©s et chevelure aux airs de Ramones, attaquent les planches d'un Handelbeurs bien rempli au cours d'un set qui claque, un spectacle rehaussĂ© par la prĂ©sence d'un leader convaincant. Quelques instants plus tard, les Licks apparaissent en file indienne, bientĂŽt suivis de la squaw Juliette Lewis mieux connue dans le monde du cinĂ©ma -notamment- grĂące Ă  Natural Born Killers notamment afin de nous prĂ©senter leur nouvel opus Four on the Floor ». Quelques jeunes filles sises au premier rang hurlent. Elles portent, elles aussi, la plume immortalisĂ©e par la pochette de ce nouvel album. Le show de Juliette & Licks peut maintenant commencer? Car, en effet, si les compositions restent somme toutes assez primaires et pas toujours trĂšs inspirĂ©es, l'actrice-chanteuse sait trĂšs bien comment sĂ©duire son public et ne mĂ©nage pas ses efforts. TrĂšs tĂŽt, elle a vite fait de se dĂ©barrasser de coiffe, chaussures et pied de micro pour se tortiller dans tous les sens, sauter, danser, voire mĂȘme s'offrir une petite balade au sein d'un public survoltĂ©. Anciens et nouveaux morceaux se succĂšdent Ă  un rythme effrĂ©nĂ© et la belle, en nage, de la tĂȘte aux pieds, ne cesse de se contorsionner. Solos appuyĂ©s. Juliette Ă  genoux devant le guitariste. Solos appuyĂ©s. Danse de la pluie devant le batteur. Solos appuyĂ©s. A genoux devant le bassiste. Un peu de crowdsurfing Ă  prĂ©sent... VoilĂ  qui semble avoir conquis le public venu chercher un peu de `Rock'n'Roll attitude'. Superbus at home? Message personnel Ă  Chantal Lauby Cher Chantal, vous m'avez fait rire pendant toute mon adolescence. Hier soir, votre fille et sa bande m'ont fait passer un bon moment de rock pĂ©chu comme je les aime. Soyez donc doublement remerciĂ©.’Bon, ça c'est fait. Superbus Ă  la Palestre au Cannet, donc... En premiĂšre partie, Le Comte de Fourques. Sympathique bonhomme, il se produit au sein d’un line up classique. Un trio guitare/basse/batterie. Il se cherche encore un peu sur le plan musical de bonnes chansons mais qui ne se diffĂ©rencient pas vraiment du paysage actuel. Les textes sont plutĂŽt bien trouvĂ©s ; mais une chose est sĂ»re, il affiche une prĂ©sence scĂ©nique indĂ©niable. A suivre ensuite de l'attraction principale. Jennifer. Enfin. PrĂ©cĂ©dĂ©e de sa bande. PlacĂ© dans la fosse entre la scĂšne et le public, je me retrouve alors instantanĂ©ment au milieu d’un public d'ados dĂ©chaĂźnĂ©s. En particulier les filles, fringuĂ©es dans le style de la demoiselle. Le groupe lui-mĂȘme maĂźtrisant assez prĂ©cisĂ©ment son look, on se croirait dans un film, et ce n'est pas dĂ©sagrĂ©able Ă  vivre. Sur scĂšne, ses musiciens dĂ©jĂ  sur les rails, Jennifer s'empare du micro, manifestant l'intension manifeste d'en user Ă©nergiquement. Le concert dĂ©marre en trombe, et se dĂ©roulera pratiquement sans aucun temps mort. Jennifer est Ă©videmment bien plus qu'une jolie poupĂ©e bubblegum’ ; elle tient la scĂšne avec panache, et est capable de mettre le public dans sa poche. Un exemple ? Lors des rituelles salutations de bienvenue, elle nous explique qu'ils ont un plaisir particulier Ă  ĂȘtre Ă  Cannes on n’est pas vraiment Ă  Cannes ; mais bon, ne chipotons pas, Michel l'un des guitaristes et elle-mĂȘme Ă©tant du coin. Il est donc rassurant de voir que cette ville peut engendrer autre chose que des mĂ©mĂšres en manteau de spectacle, les garçons qui l'accompagnent ne sont pas en reste. MĂȘme si Superbus n'est sur le devant de la scĂšne que depuis peu, c'est leur 3eme album et ils ont un sacrĂ© mĂ©tier. Mouiller la chemise n'est pas qu'une image dans leur cas, Ă  voir l'Ă©tat de Patrice, l'un des deux guitaristes, et du peut regretter une trop grande homogĂ©nĂ©itĂ© des chansons. Difficile souvent de les diffĂ©rencier. Il semble hĂ©las que la scĂšne ne les ait pas beaucoup inspirĂ©s du point de vue des rĂ©arrangements. NĂ©anmoins le temps passe assez vite, et le groupe s'Ă©clipse un court moment avant de revenir pour un long rappel, qui se termine en feu d'artifice une rĂ©serve vis-Ă -vis des jeux de lumiĂšres. Elles restent purement fonctionnelles pendant une bonne partie du concert. Ce n'est qu'au bout de quelques chansons qu'elles s'Ă©tofferont un peu ; en particulier Ă  cause des trois lettres blanches 'W O W' qui servent de fond au dĂ©cor. Elles sont judicieusement exploitĂ©es, changeant de couleur au grĂ© des ambiances de chaque au final, un trĂšs bon concert. Allez les voir si vous en avez l'occasion. Plus... Le rock qui tue? Issu de Las Vegas, de The Killers est devenu un groupe majeur. DrivĂ© par Brandon Flowers, il pratique un pop/rock solide, entraĂźnant, Ă©nigmatique. Un style qui nous incite trĂšs souvent Ă  battre du pied. Son premier album, Hot Fuss », recelait des hits comme “Mr Brightside” ou “Somebody told me”. Plus raffinĂ©, Sam’s Town » le second opus regorge de chansons davantage faites sur mesure. Et en particulier des compos comme “Bones”, “Read my mind” ou encore “When you were young”. Embarras Ă  l’entrĂ©e de l’AĂ©ronef Ă  Lille, pourtant rĂ©putĂ© pour la ponctualitĂ© de ses concerts il faut faire la file une bonne vingtaine de minutes, en plein courant d’air, avant d’entrer dans la salle nordique. Et aprĂšs une fouille minutieuse
 Heureusement nous serons rĂ©compensĂ©s de notre patience, car le set fut vraiment Ă  la hauteur. Sur le coup de 20h45, le quintet amĂ©ricain monte sur le podium. Le fond de la scĂšne est tapissĂ© par un panneau Sam’s Town, confĂ©rant au dĂ©cor un petit air de salon du far-west oĂč Brandon Flowers jouerait les Henry Fonda dans Once upon a time in the West’. AprĂšs un “Enterlude, we hope you’ll enjoy our show”, The Killers passent Ă  l’attaque. Pendant une petite heure trente, ils vont aligner les morceaux de leurs deux CD en alternance. Le son est puissant, subtil, enflammĂ© et direct. Les tubes s’enchaĂźnaient rapidement, sans temps mort, et le public lillois, comme souvent d’ailleurs, se montre d’une grande ferveur. DĂšs l’ouverture, l’audience est plongĂ©e dans le bain, au propre comme au figurĂ©. Au cours de ce “Sam’s Town”, de petites banderoles s’échappent du haut de la scĂšne et tombent sur les spectateurs du premier rang, comme lors des grands shows organisĂ©s dans le cadre des Ă©lections amĂ©ricaines. La machine Ă  hit peut dĂ©marrer “When you were young”, “Bones” et “Somebody told me” se succĂšdent. Le public est enthousiaste et restitue bien l’énergie libĂ©rĂ©e par les musiciens. Quelques ballades pop permettent de reprendre son souffle. A l’instar de “Jenny was a friend of mine”, “Smile like you mean it”, “Uncle Jonny” ou encore du remarquable “When you read my mind”. Souvent les chansons commencent par quelques accords de piano, en douceur. Mais ces ivoires boostent littĂ©ralement “Bling Confession of a king” et “Why I do keep counting”. Les claviers ne sont pas en reste et la voix de Flowers semble alors au sommet de son art. La premiĂšre partie du show s’achĂšve par “Mr Brightside”, que le public –apparemment guĂšre fatigué– reprend en chƓur. Le traditionnel rappel nous rĂ©servera cinq titres, dont un trĂšs new vave “Shadowplay/this river is wild” ce rythme de danse des annĂ©es 80 ! ainsi que les trĂšs convaincants “For reasons unknown” et “All these things that I’ve done”. “Exitlude” clĂŽturera ce spectacle d’excellente facture avant que le combo ne prenne congĂ© de son public en formulant un “Exitlude, it’s good to have you with us”. Les Killers ont prouvĂ© ce soir qu’ils ont aussi des planches en live’ ?!?!? ; mais surtout dĂ©montrĂ© qu’ils Ă©taient capables d’y transposer la qualitĂ© de leur son studio
 adaptation Bernard Dagnies Organisation FLP, Lille Rien Ă  signaler Lily Allen a Ă©tĂ© la grande sensation pop de 2006. Mais elle est dĂ©jĂ  relĂ©guĂ©e au second plan en Grande-Bretagne, la nouvelle coqueluche fĂ©minine 'grande-gueule' Ă©tant Ă  prĂ©sent Amy Winehouse. Pas dĂ©couragĂ©e pour un sou, Lily parcourt l'Europe afin de prĂ©senter son premier essai, Alright Still » via un passage d'abord annoncĂ© le 27 fĂ©vrier dernier au Cirque Royal et finalement dĂ©placĂ© Ă  l'Ancienne Belgique. Une saloperie de grippe, c'est pas l'idĂ©al pour se mĂȘler Ă  la populace d'un concert. C'est donc entre deux mouchoirs dans les gradins qu'on dĂ©cidera d'observer le spectacle. En avant-programme, Stijn accomplit son show tout seul sur scĂšne. Passant le plus clair de son temps Ă  faire le mariole devant le public, on n'aura retenu de sa prestation que les excellents singles Hot & Sweaty » et Sex Junkie » qui seront parvenus Ă  remuer deux ou trois personnes. Si, si, du deuxiĂšme Ă©tage, on les voyait bien, ces deux ou trois personnes. Et on en voyait aussi plus d'une s'emmerder ferme. Lily Allen n'allait pas changer la donne
 AccompagnĂ©e d'un orchestre de sept mĂąles Ă  son service, la pĂ©tillante Britannique a ouvert les festivitĂ©s par LDN », enchaĂźnant aussitĂŽt sur Knock 'Em Out » et un Not Big » qu'elle dĂ©dicacera Ă  tous les hommes peu gĂątĂ©s par la nature. Durant tout le concert, Lily sautillera invariablement de droite Ă  gauche, histoire de combler l'inconsistance de sa prestation. Inconsistance qui se ressentira d'autant plus par le fait qu'Ă  trois reprises, la jeune femme bouchera les trous de sa playlist par des rĂ©interprĂ©tations des titres tirĂ©s du rĂ©pertoire de certains de ses compatriotes. A savoir, The Specials Blank Expression », Oh My God » des Kaiser Chiefs et NaĂŻve » des Kooks, une formation qu'elle a pourtant en horreur. Le public aura Ă©galement droit Ă  quelques nouveaux morceaux dont Sunday Morning » et un trĂšs bon Absolutely Nothing ». Peu communicative avec son public, Lily s'excusera de l'Ă©tat de sa voix dont le timbre commençait lĂ©gĂšrement Ă  se faire la malle. L'assistance a ensuite eu droit Ă  d'assez plats Shame For You », Friday Night », Friend Of Mine », Littlest Things » et mĂȘme au gĂ©nial Everything's Just Wonderful », bien plus convaincant sur disque. MĂȘme le tube Smile » ne parviendra pas Ă  faire monter la sauce. On comprend mieux maintenant le changement de salle. Il aurait Ă©tĂ© triste que la moitiĂ© du public s'endorme sur les siĂšges du Cirque Royal. En bref, Lily est une fille bien gentille mais son Alright, Still » est dĂ©finitivement destinĂ© aux platines de salon plutĂŽt qu'Ă  la scĂšne. Organisation Live Nation Chez les Lennon, aprĂšs John, Sean s'est fait un prĂ©nom... Le problĂšme des 'fils de' qui suivent les traces d'un illustre parent, c'est qu'ils doivent subir la comparaison pratiquement tout au long de leur carriĂšre. Pourtant, il suffit d'Ă©couter son dernier album, "Friendly Fire", pour constater que Sean Ono Lennon s'est fait un prĂ©nom. On retrouve certes des Ă©chos de son pĂšre dans la voix heureusement pas celle de sa mĂšre, diront certains et certaines mĂ©lodies, mais il s'est forgĂ© son propre style et ne cherche aucunement Ă  vivre sur son hĂ©ritage paternel. Il le prouve Ă©galement sur scĂšne, en formation standard guitare/basse/batterie/clavier, se contentant mĂȘme du rĂŽle de second guitariste, le long d'une tournĂ©e europĂ©enne des clubs et petites salles sympas. C'est donc le Théùtre Lino Ventura de Nice, plein comme un Ɠuf, qui accueillait ce spectacle. Il y avait mĂȘme une premiĂšre partie, Ă  laquelle je n'ai pu assister pour des raisons personnelles. Un concert Ă  l'image de l'album. Sean a d'ailleurs repris la plupart des titres de ce disque non, il n'y a pas eu de chanson des Beatles ni de John Lennon. Intelligente, fouillĂ©e mais sans excĂšs, sa musique pop-rock recĂšle quelques trĂšs belles mĂ©lodies sa voix fait merveille sur le refrain de l'envoĂ»tant "Parachute". Il s'exprime dans un français presque parfait entre chaque chanson, crĂ©ant ainsi une ambiance conviviale parfaitement appropriĂ©e Ă  ce type de concert. On notera sa tentative de recours au verlan pour nous expliquer qu'il prĂ©fĂšre sa guitare Ă©lectrique Ă  l'acoustique 'plus roman... marrant Ă  l'envers, roman, ça se dit chez vous ?' Le seul reproche que l'on pourrait adresser Ă  ce concert concerne la constance du tempo d'une chanson Ă  l'autre. On aurait bien aimĂ© que le groupe se lĂąche un peu plus et sans inciter Ă  la consommation de breuvages alcoolisĂ©s, je me suis dit que le verre de jus de tomate, sis au pied du guitariste, Ă©tait symptomatique. Sean Lennon ose une chanson Ă©crite 'la semaine derniĂšre', explique-t-il, "Smoke and mirrors", puis les watts montent enfin sur "Headlights", dans une version nettement plus Ă©nergique que celle de l'album. Pour clore le set, "Would I be the one", reprise de Marc Bolan elle figure Ă©galement sur l'album s'Ă©tire sur un instrumental trĂšs mĂ©lodique dĂ©cidĂ©ment le monsieur est douĂ© pour cet exercice ce style, solo de guitare Ă  la clĂ©. Au dĂ©but des rappels, il nous concĂšde un petit bijou "Tomorrow", qu'il interprĂšte seul Ă  la sĂšche. Pendant que le reste du groupe le rejoint, Sean nous annonce que son frĂšre Julian est prĂ©sent dans la salle est-ce un scoop ou raconte-t-il toujours la mĂȘme histoire Ă  chaque concert. Puis la prestation s'achĂšve en beautĂ© par "Mystery Juice", extrait d' "Into the sun", son premier album. A cet instant, se libĂšre une intensitĂ© qu'on aurait aimĂ© vivre un peu plus souvent au cours de la soirĂ©e. En conclusion, cet excellent concert a laissĂ© un goĂ»t de trop peu. On en redemande ! Sexe, moustache et Death From Above SignĂ©es sur le label italien Homesleep, les quatre Californiennes de The Ian Fays jouent un rock sautillant qui n'est pas sans rappeler Sleater Kinney, The Pipettes et Legoparty. Sara et Lizz, les deux jumelles, occupent le devant de la scĂšne en robe Ă  rayures noires et blanches, telles de jolies Daltoniennes. A leur gauche, Lena, dont le rĂŽle s'avĂšre limitĂ© titiller un triangle ou des clochettes comme s'il s'agissait d'un clitoris en cuivre ou taper dans ses mains d'un air concentrĂ©. Pour le reste rien de trĂšs excitant juste du rock indie au groove simpliste, qui ne rentrera sans doute jamais dans les annales et c'est Ă©crit sans jeu de mot machiste. 'CSS Suxxx !!!', crie Lovefoxxx dans son collant pas sexy pour un sou. EntourĂ©e de ses quatre copines musiciennes et d'un mec qui martĂšle ses fĂ»ts, la petite BrĂ©silienne sautille et sourit, jetant des Ɠillades aguicheuses Ă  la centaine de fans prĂ©sents dans la Rotonde. 'C'est drĂŽle, j'arrive Ă  voir la tĂȘte de tout le monde, on s'croirait presque au zoo !', lance-t-elle, mutine, dans un Ă©clat de rire. Les hits s'enchaĂźnent, l'album y passe, du grandiose Alala » au faiblard Meeting Paris Hilton », qui sonne comme du Metric. Quelques personnes se dandinent gentiment, mais sinon l'ambiance est polie sur Off The Hook », Lovefoxxx descend dans l'arĂšne, 04anse avec les premiers rangs, avant de remonter sur scĂšne et d'oser un petit stage diving Ă  la fin du concert, durant l'hymne Let's Make Love and Listen to Death From Above ». Un tube de l'annĂ©e, que tout le monde semblait attendre pour enfin se lĂącher, voire dodeliner de la tĂȘte. Il Ă©tait temps. En rappel une cover amusante du Pretend We're Dead » des sauvageonnes L7, sans doute ce qu'Ă©coutaient ces BrĂ©siliennes quand elles avaient 10 ans. Ca fait beaucoup de 'mort' pour seulement deux chansons, mais il s'agit sans doute de la 'petite' - celle qui donne envie de 'faire l'amour' en Ă©coutant Cansei De Ser Sexy. 'Marre d'ĂȘtre sexy' ? D'oĂč le collant, sans doute, et la moustache oxygĂ©nĂ©e. Aye aye ayyyye !!! Mots d'art & ScĂ©nariosPoĂ©sie, littĂ©rature, pensĂ©es, scripts d'art, oeuvres de Ginette Villeneuve Le deal Ă  ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal Mots d'art & ScĂ©narios PoĂ©sie & LittĂ©rature PoĂ©sie & poĂšmes Ă  thĂšme 2 participantsAuteurMessageEDEN BLU100 messagesNombre de messages 478Age 65Localisation ST MAXIMIN oise nord est de PARISDate d'inscription 19/12/2004Sujet Par amour pour lui Ven 21 Jan - 1846 PAR AMOUR POUR LUIPar amour pour luiBats toi, contre toiEmpĂȘche ton corpsDe te rĂ©sisterNe soit pas rĂ©signĂ©ePense positifEtouffe ta peurAmour constructifRien que du bonheurCet accident cĂ©rĂ©bralContrĂŽle ton malAlors surpasse toiAu delĂ  de celaEt tu vaincrasNe baisse pas les brasJe t’en supplieBats toi, n’accepte pasQue ce mal insidieuxMange tes vƓuxCeux de marcherDe penser, de parlerNe te laisse surtout pas allerPar amour pour luiBats toi, contre toiEmpĂȘche ton corpsDe te rĂ©sisterNe soit pas rĂ©signĂ©ePense positifEtouffe ta peurAmour constructifRien que du bonheur GiRang AdministrateurNombre de messages 14616Localisation LĂ©vis secteur Charny, QuĂ©bec, CanadaDate d'inscription 18/12/2004Sujet Re Par amour pour lui Sam 22 Jan - 114 Un texte Ă©mouvantpour une personnequi a traversĂ© un bientĂŽt,Gi _________________...[img][/img] ici EDEN BLU100 messagesNombre de messages 478Age 65Localisation ST MAXIMIN oise nord est de PARISDate d'inscription 19/12/2004Sujet Re Par amour pour lui Sam 22 Jan - 1025 oui trĂšs Ă©mouvantcertaines personnes traversant ce calvaire se battent pour s'en sortir, d'autres refusent le combat et se laissent allerJe trouve cela dommage....L'amour fait des miracles pour celui ou celle qui y croitbonne journĂ©e GI Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Par amour pour lui Par amour pour lui Page 1 sur 1 Sujets similaires» Les ouvrages de Jean Pierre Brinet» Mots d'amour rien que pour toi» Saint-Valentin pour toi mon amour. poĂšme d'AngĂ©lique» L'amour l'amour quel mot galvaudĂ©!» Vous ne voyez pas les scripts d'artPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumMots d'art & ScĂ©narios PoĂ©sie & LittĂ©rature PoĂ©sie & poĂšmes Ă  thĂšmeSauter vers Phrase d'amour L'amour peut non seulement rendre aveugle mais aussi nous rendre muet. Notre moitiĂ©e qui apprĂ©cie les phrases d'amour peut bien sĂ»r nous aimer par d'autres formes du langage de l'amour comme la tendresse, la douceur. Si vous avez du mal Ă  mettre des mots sur vos sentiments, piochez dans notre sĂ©lection des plus belles phrases d'amour. Phrases sur l'amour Une petite aide pour de jolies phrases d'amour romantiques qu'il conviendra bien sĂ»r de personnaliser. Phrase d'amour - petits mots d'amour et phrases d'amour Les dĂ©clarations d'amour des poĂštes pour offrir quelque mots et phrases d'amour. L’amour tel qu’il existe dans la sociĂ©tĂ©, n’est que l’échange de deux fantaisies et le contact de deux Ă©pidermes. Citation et phrase d'amour de Chamfort L’amour plaĂźt plus que le mariage, par la raison que les romans sont plus amusants que l’histoireCitation et phrase sur l'amour de Chamfort L’amour, c’est beaucoup plus que de l’amour. Il y entre toujours autre chose, l’esprit aprĂšs les sens, l’ñge, la douleur
 Phrase d'amour de Jacques Chardonne Le plus beau moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier. Phrase d'amour de Georges ClĂ©menceau Quand on est aimĂ©, on ne doute de rien. Quand on aime, on doute de tout. Phrase d'amour de Colette Rien n'est petit dans l'amour. Ceux qui attendent les grandes occasions pour prouver leur tendresse ne savent pas aimer. Phrase d'amour de Laure Conan Se voir le plus possible et s'aimer seulement, Sans ruse et sans dĂ©tours, sans honte ni mensonge, Sans qu'un dĂ©sir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge, Vivre Ă  deux et donner son coeur Ă  tout moment ; Sonnet Se voir le plus possible...Alfred de MUSSET L’amour est un tyran qui n’épargne personne. Phrase sur l'amour de Corneille On a peine Ă  haĂŻr ce qu'on a bien aimĂ©. Citation de P. Corneille L’amour meut le soleil et les autres Ă©toiles. Phrase d'amour de Dante L’amour, c’est une onde de bonheur en cours de matĂ©rialisation. Phrase romantique d'amour de FrĂ©dĂ©ric Dard J'Ă©tais si prĂšs de toi que j'ai froid prĂšs des autres. Mot d'amour de Paul Eluard L'amour, c'est l'effort que l'homme fait pour se contenter d'une seule femme. Mots d'amour de P. GĂ©raldy Quelques phrases d'amour Qu’est-ce que l’amour ? Plus facile Ă  faire qu’à dire Phrase d'amour - Il est plus difficile de bien faire l'amour que de bien faire la guerre. Phrases d'amour - L'amour c'est comme les math, si on ne fait pas attention 1+1=3 Phrase sur l'amour - L'amour Ă  deux, ça dure le temps de compter jusqu'Ă  trois... Phrases d'amour - L'amour rend aveugle, le mariage rend la vue. Phrases sur l'amour - Les femmes donnent du sexe pour avoir de l'amour Tandis que les hommes donnent de l'amour pour avoir du sexe. Phrase d'amour - L'amour c'est comme un jouet d'enfant ; on le brise par un caprice. Phrase d'amour et caprice d'amour - L'amour, parlez lui en avant qu'il ne lui en parle. - L’amour est un esprit malin ; l’amour est un dĂ©mon ; il n’y a pas d’autre mauvais ange que l’amour. - L’amour ne meurt jamais de faim, mais souvent d’ingestion. - L’amour s’ennuie d’ĂȘtre heureux et c’est toujours le bonheur des amants qui dĂ©truit leur bonheur. Vous avez un regard singulier et charmant ; Comme la lune au fond du lac qui la reflĂšte, Votre prunelle, oĂč brille une humide paillette, Au coin de vos doux yeux roule languissamment ; Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ; Ils sont de plus belle eau qu’une perle parfaite, Et vos grands cils Ă©mus, de leur aile inquiĂšte Ne voilent qu’à demi leur vif rayonnement. Mille petits amours Ă  leur miroir de flamme Se viennent regarder et se trouvent plus beaux, Et les dĂ©sirs y vont rallumer leurs flambeaux. Ils sont si transparents qu’ils laissent voir votre Ăąme, Comme une fleur cĂ©leste au calice idĂ©al Que l’on apercevrait Ă  travers un d'amour de ThĂ©ophile Gautier — La ComĂ©die de la Mort - À deux beaux Yeux Je vous aime, ĂŽ jeune fille ! Aussi, lorsque je vous vois, Mon regard de bonheur brille, Aussi tout mon sang pĂ©tille Lorsque j’entends votre voix. Douce Ă  mon amour timide, Vous en accueillez l’aveu, Mais sans qu’un rayon humide Argente votre Ɠil limpide, Lac pur oĂč dort le ciel bleu. Pourquoi cette retenue ? Entre nous, rien de cachĂ©. — Enfant ! votre Ăąme ingĂ©nue Peut se montrer toute nue Comme Ève avant le pĂ©chĂ©. C’est un amour sans mĂ©lange Que l’amour que j’ai pour vous, Frais comme au cƓur la louange, Ardent Ă  toucher un ange, Pur Ă  rendre Dieu jaloux. Phrase dĂ©clation d'amour de ThĂ©ophile Gautier — PremiĂšres PoĂ©sies - DĂ©claration Je t’adore Ă  l’égal de la voĂ»te nocturne, Ô vase de tristesse, ĂŽ grande taciturne, Et t’aime d’autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui sĂ©parent mes bras des immensitĂ©s bleues. Je m’avance Ă  l’attaque, et je grimpe aux assauts, Comme aprĂšs un cadavre un chƓur de vermisseaux, Et je chĂ©ris, ĂŽ bĂȘte implacable et cruelle ! Jusqu’à cette froideur par oĂč tu m’es plus belle !Petite phrase de dĂ©claration d'amour de Charles Baudelaire - Je t’adore Ă  l’égal de la voĂ»te nocturne
 Citation c'est quoi l'amour ? PoĂšme d'amour PoĂ©sie d'amour Lettre d'amour Proverbes d'amour PoĂšmes d'amour Phrase d'amour Sms d'amour Message d'amour Phrase romantisme Mot d'amour Phrases d'amour pour la Saint Valentin 2022

mot d amour qui commence par n