Escuchael ĂĄlbum Comptines magiques de Sabrina & Rose. MĂĄs de 90 millones de canciones en streaming sin anuncios con Amazon Music Unlimited en celular, PC y tablet. Descarga la app. Inicio Inicio; Podcasts Podcasts; Biblioteca; Cancelar. Iniciar sesiĂłn; Comptines magiques. Sabrina & Rose. 15 CANCIONES ‱ 31 MINUTOS ‱ JUL 02 Petitoiseau d'or et d'argent Chanson enfantine (French) Petit oiseau d'or et d'argent, Ta mĂšre t'appelle au bout du champ Pour y manger du lait caillĂ© Que la souris a barbotĂ© Pendant une heure de temps Petit oiseau va-t'en. Ouh. Little Bird of Gold and Silver Children's Song (English) Little bird of gold and silver Your mother calls you from the end Petitoiseau d'or et d'argent. Ta mĂšre t'appelle au bout du champ, Pour y manger du lait caillĂ©. Que la souris a barbotĂ©. Pendant une heure de temps, Petit oiseau, va-t'en ! Va-t'en , va-t'en ! J'ai vu un chien qui faisait du patin. J'ai vu un poisson qui jouait au ballon. J'ai vu une coccinelle monter sur une Ă©chelle. J'ai vu un chat qui Petiteenfance. Maternelles et Ă©lĂ©mentaires . Centres de loisirs. CollĂšges et LycĂ©es. Connexion. Se prĂ©-inscrire . Identifiant. Mot de passe. Mot de passe oubliĂ©. Saut de ligne. Recherche avancĂ©e. Le bibliobus est actuellement en rĂ©paration. Nous vous tiendrons informĂ©s de la reprise du service. Coffret abecĂ©daire, comptines et formulettes. le Petitoiseau d’or et d’argent Ta mĂšre t’attend au bout du champ Pour y manger du lait caillĂ© Que la souris a barattĂ© Que les p’tits chiens ont grabottĂ© Pendant une heure de temps Petit oiseau va-t’en Fermer un poing (le gauche par exemple). 60comptines sĂ©lectionnĂ©es par des instituteurs et des professionnels de l'enfance. Des conseils mettent en lumiĂšre l'intĂ©rĂȘt pĂ©dagogique de chaque comptine. Dor et d’argent. et tourbillon. A vĂ©li vĂ©li vĂ©lo ( l’enfant est allongĂ© sur le dos, faire des mouvements de pĂ©dalage avec ses pieds) A vĂ©lo cy-pĂšde. A vĂ©li vĂ©li vĂ©lo. A vĂ©lo cycle. Tombe la pluie. Tombe, tombe, tombe la pluie ! tout le monde est Ă  l’abri ! y’à que mon ptit frĂšre. qui est sous la gouttiĂšre. qui pĂȘche 9Kim7aQ. Paroles de la chanson La Petite Musique par Charles Trenet C'Ă©tait une petite musique Qui naquit un jour d'printemps De murmures nostalgiques D'un ruisseau d'or et d'argent. Elle partit dans la nature PortĂ©e sur l'aile des Ă©pis Les oiseaux dans la ramure L'Ă©coutĂšrent avec plaisir Un rossignol dit Quelle chance ! Elle est dans ma voix J'vais porter cette romance Par-dessus les toits » Avec elle vite il s'envole En songeant Cet air bĂ©ni MĂ©rit'rait bien des paroles Des paroles de gĂ©nie. Je connais un grand poĂšte Qui vit seul dans la forĂȘt Il fait mĂȘme une drĂŽle de tĂȘte, Il est romantique Ă  souhait. Je vais chanter ma musique À ce vieil ami Pour qu'il la rende poĂ©tique Ce soir Ă  minuit Il trouv'ra une belle histoire Un amour qui fait rĂȘver Tout le monde voudra y croire Comme si c'Ă©tait arrivĂ©. » Mais hĂ©las le grand poĂšte Depuis peu n'vivait plus lĂ  Il Ă©tait dev'nu vedette De tĂ©lĂ© et d'cinĂ©ma Il tournait des pellicules Au cƓur d'Hollywood Et Boul'vard du CrĂ©puscule On disait is good ! » Quelle ne fut pas la dĂ©tresse De notre ami rossignol Il en conçut tant d'tristesse Qu'il perdit son si bĂ©mol. La forĂȘt fut si lointaine Et l'oiseau si fatiguĂ© Qu'il mourut le cƓur en peine Dans un bois du Lauraguais. C'est alors qu'un chat sauvage Vint manger son cƓur Toutes les bĂȘtes du voisinage En frĂ©mirent d'horreur
 C'est ainsi qu'finit tragique L'histoire du bon rossignol Et de la petite musique Qui jamais n'eut de paroles. Pauvre petite musique ! 1 juin 2005 3 01 /06 /juin /2005 2300 ~Le savon se promĂšne~ le corps paroles et musique extrait de mon CD Petit comme moi Je n'aime pas du tout Mais alors pas du tout Que maman me dĂ©barbouille Elle me lave,elle me mouille Dans mon bain je pleure je crie Et dans un hoquet je lui dis ; Chante maman chante ! Le savon se promĂšne Autour de mon cou Le long de mon dos DerriĂšre mes genoux Entre mes doigts Et lĂ  sous mes bras Je reste sans bouger Je me laisse frotter Et maman me dĂ©barbouille Elle me lave ,elle me mouille Dans mon bain, je ris , je ris Et dans un hoquet je lui dis Chante,maman chante Savon sur ma peau,fais de ton mieux Mais reste loin de mes yeux ! Published by snitselaar - dans extrait de "petit comme moi" 1 juin 2005 3 01 /06 /juin /2005 2300 ~Le trio sous la pluie~ Paroles et Musique Extarit de mon CD Petit comme Moi Petit rose, petit jaune, petit vert Ils ont mis leurs bottes et leurs impers Pet'eau se bouscule dans la gouttiĂšre Sur le trottoir L'eau fait des flaques Petit rose y a marchĂ© Petit jaune y a sautĂ© Petit vert ? Petit vert est tout mouillĂ© ! Sur le trottoir L'eau fait des lacs Petit rose Ă  cloche-pied Petit jaune des deux pieds Petit vert ? Petit vert est tout trempĂ© ! Dans la rigole L'eau batifole Petit rose y a jouĂ© Petit jaune l'a traversĂ© Petit vert ? petit vert y est tombĂ© Published by snitselaar - dans extrait de "petit comme moi" 1 juin 2005 3 01 /06 /juin /2005 2300 ~Des mots doux pour papa~ Paroles et Musique extrait de mon CD Petit comme Moi Maman mon Papa Tu me l'as bien choisi Plus gentil que lui Ne se trouve pas Mais dis moi pourquoi Il n'est pas plus petit Car j'ai beau me lever Sur la pointe des pieds J'ai beau m'Ă©tirer Gigoter et sauter Je dois toujours tendre les bras Pour me pendre au coup de papa Lui chuchoter des mots doux Des mots doux comme des bisous Il est si mignon Grand musclĂ© et costaud C'est lui le plus beau Devant lui je fonds Il peut me gronder Ou bien me cĂąliner Rien ne peut changer Je l'aime tout entier Maman mon papa Tu me l'as bien choisi Oh oui maman Tu me l'as bien choisi mon papa Published by snitselaar - dans extrait de "petit comme moi" 1 juin 2005 3 01 /06 /juin /2005 2300 ~Mes premiers pas~ Paroles et Musique extrait de mon CD Petit comme moi Je veux planter Mes deux pieds par terre Et soulever mon petit derriĂšre Etendre mes bras Faire mon premier pas Rejoindre lĂ -bas Maman et Papa Je veux marcher Les deux pieds sur terre Et me lancer sans plus de maniĂšres MĂȘme si mes doigts S’accrochent Ă  maman Le chĂąteau branlant Avancera droit Je veux lever Mes deux pieds de terre Et tournoyer LĂ -haut dans les airs Et si l’on me voit Sauter les nuages Ca ne sera pas Mon dernier voyage Je veux danse Mes deux pieds par terre Me dĂ©placer sans plus de frontiĂšres Et chacun dira Petit maladroit Est devenu roi Des tous premiers pas ! illustration de Published by snitselaar - dans extrait de "petit comme moi" 1 juin 2005 3 01 /06 /juin /2005 2300 ~ClĂ©ment et les noeuds papillons~ paroles et musique extrait de mon CD Petit comme moi" ClĂ©ment aime les noeuds papillons Il en a toute une collection Des bleus des verts des jaunes Ă  pois Je me demande pourquoi ? Veut-il Une veste bien coupĂ©e Pantalons gris souliers cirĂ©s ? Et sur sa chemise repassĂ©e Un papillon bien Ă©levĂ© Qui fait sĂ©rieux qui fait Monsieur Est-ce pour paraĂźtre plus grand Plus comme il faut plus Ă©lĂ©gant ? Veut-il Des ailes pour voler Un costume d'or d'argent brodĂ© ? Et sur son jabot scintillant Un papillon danse gaiement Il fait joyeux Il fait heureux Est-ce pour ses rĂȘves d'enfant Plus colorĂ©s,plus amusants ? ClĂ©ment aime les noeuds papillons Il en a toute une collection Je me demande pourquoi . Et toi ? Published by snitselaar - dans extrait de "petit comme moi" 1 La mort des oiseaux - François CoppĂ©e 1842-1908 Le soir, au coin du feu, j’ai pensĂ© bien des fois, A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois, Pendant les tristes jours de l’hiver monotone Les pauvres nids dĂ©serts, les nids qu’on abandonne, ****** Se balancent au vent sur le ciel gris de fer. Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver ! Pourtant lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs dĂ©licats squelettes. ****** Dans le gazon d’avril oĂč nous irons courir. Est-ce que " les oiseaux se cachent pour mourir ? " Promenades et IntĂ©rieurs 2 Un vol passant de hĂ©rons lents Emile Verhaeren Parabole Parmi l’étang d’or sombre Et les nĂ©nuphars blancs, Un vol passant de hĂ©rons lents Laisse tomber des ombres. * Elles s’ouvrent et se ferment sur l’eau Toutes grandes, comme des mantes ; Et le passage des oiseaux, lĂ -haut, S’indĂ©finise, ailes ramantes. * Un pĂȘcheur grave et thĂ©orique Tend vers elles son filet clair, Ne voyant pas qu’elles battent dans l’air Les larges ailes chimĂ©riques, * Ni que ce qu’il guette, le jour, la nuit, Pour le serrer en des mailles d’ennui, En bas, dans les vases, au fond d’un trou, Passe dans la lumiĂšre, insaisissable et fou. Emile Verhaeren, Les bords de la route 3 L’albatros - Charles Baudelaire Souvent pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. ****** A peine les ont-ils dĂ©posĂ©s sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons, traĂźner Ă  cĂŽtĂ© d’eux. ****** Ce voyageur ailĂ©, comme il est gauche et veule ! Lui naguĂšre si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brĂ»le-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! ****** Le PoĂšte est semblable au prince des nuĂ©es Qui hante la tempĂȘte et se rit de l’archer ; ExilĂ© sur le sol au milieu des huĂ©es, Ses ailes de gĂ©ant l’empĂȘchent de marcher. 4 La nichĂ©e sous le portail - Victor Hugo 1. Si tu entres dans l’église Va, mais regarde doucement Sous la vieille voĂ»te grise Ce petit nid innocent. 2. Aux grands temples oĂč l’on prie Le martinet, frais et pur, Suspend la maçonnerie Qui contient le plus d’azur. 3. La couvĂ©e est dans la mousse Du portail qui s’attendrit ; Elle sent sa chaleur douce Des ailes de JĂ©sus-Christ. 4. L’église oĂč l’ombre flamboie, Vibre, Ă©mue Ă  ces doux bruits ; Les oiseaux sont pleins de joie, La pierre est pleine de nuit. 5. Les saints, graves personnages, Sous les porches palpitants Aiment ces doux voisinages Du baiser et du printemps 6. Les vierges et les prophĂštes Se penchent dans l’ñpre tour Sur ces ruches d’oiseaux faites Pour le divin miel amour 7. L’oiseau se perche sur l’ange ; L’apĂŽtre rit sous l’arceau, Bonjour saint ! dit la mĂ©sange Le saint dit " Bonjour, oiseau " 8. Les cathĂ©drales sont belles Et hautes sous le ciel bleu ; Mais le nid des hirondelles Est l’édifice de Dieu Les contemplations 5 Le cygne - Sully Prudhomme 1839-1907 Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes, Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil A des neiges d’avril qui croulent au soleil ; ****** Mais ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zĂ©phyr, Sa grande aile l’entraĂźne ainsi qu’un lent navire. Il dresse son beau col au-dessus des roseaux, Le plonge, le promĂšne allongĂ© sur les eaux. Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe, Il cache son bec noir dans sa gorge Ă©clatante. ****** TantĂŽt le long des pins, sĂ©jour d’ombre et de paix, Il serpente et laissant les herbages Ă©pais TraĂźner derriĂšre lui comme une chevelure, Il va d’une tardive et languissante allure. ****** TantĂŽt il pousse au large et loin du bois obscur, Superbe, gouvernant du cĂŽtĂ© de l’azur, Il choisit pour fĂȘter sa blancheur qu’il admire, La place Ă©blouissante oĂč le soleil se mire. ****** Puis quand les bords de l’eau ne se distinguent plus, A l’heure oĂč toute forme est un spectre confus, L’oiseau dans le lac sombre oĂč sous lui se reflĂšte La splendeur d’une nuit lactĂ©e et violette, Comme un vase d’argent parmi les diamants, Dort, la tĂȘte sous l’aile, entre deux firmaments. Les solitudes 6 Les hiboux - Charles Baudelaire *** Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangĂ©s, Ainsi que des dieux Ă©trangers, Dardant leur oeil rouge. Ils mĂ©ditent ! ****** Sans remuer, ils se tiendront Jusqu’à l’heure mĂ©lancolique OĂč poussant le soleil oblique, Les tĂ©nĂšbres s’établiront. ****** Leur attitude au sage enseigne, Qu’il faut en ce monde qu’il craigne Le tumulte et le mouvement. ****** L’homme ivre d’une ombre qui passe Porte toujours le chĂątiment D’avoir voulu changer de place. Les Fleurs du mal 7 Le portrait d’un oiseau - Jacques PrĂ©vert 1903-1976 Peindre d’abord une cage avec une porte ouverte, Peindre ensuite quelque chose de joli, de simple et de beau, Placer ensuite la toile contre un arbre ou dans un jardin. *** Se cacher derriĂšre l’arbre, silencieusement sans bouger... Parfois l’oiseau arrive vite, ou bien des annĂ©es aprĂšs, Ne pas se dĂ©courager attendre. *** Si l’oiseau arrive, attendre que l’oiseau pĂ©nĂštre dans sa cage, fermer alors tout doucement la porte avec le pinceau, Puis effacer un Ă  un tous les barreaux... Peindre ensuite le vert feuillage, la fraĂźcheur du vent, la poussiĂšre du soleil, le bruit des bĂȘtes, de l’herbe dans la chaleur de l’étĂ©. *** Si l’oiseau chante c’est bon signe, vous pouvez alors signer le tableau en arrachant tout doucement une des plumes de l’oiseau et vous Ă©crivez votre nom dans un coin du tableau. Paroles - Lettres Ă  Elsa Henriquez 8 Le sommeil du Condor - Leconte de Lisle Par delĂ  l’escalier des raides CordillĂšres, Par delĂ  les brouillards hantĂ©s des aigles noirs, Plus haut que les sommets creusĂ©s en entonnoirs OĂč bout le flux sanglant des laves familiĂšres, ****** L’envergure pendante et rouge par endroits, Le vaste Oiseau, tout plein d’une morne indolence, Regarde l’AmĂ©rique et l’espace en silence, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids. ****** Du continent muet, elle s’est emparĂ©e Des sables aux coteaux, des gorges aux versants, De cime en cime, elle enfle en tourbillons croissants, Le lourd dĂ©bordement de sa haute marĂ©e. ****** Lui, comme un spectre, seul au front du pic altier, BaignĂ© d’une lueur qui saigne sur la neige Il attend cette mer sinistre qui l’assiĂšge Elle arrive, elle dĂ©ferle et le couvre en entier. ****** Dans l’abĂźme sans fond la Croix Australe allume Sur les cĂŽtes du ciel son phare constellĂ©. Il rĂąle de plaisir, il agite sa plume, Il Ă©rige son cou musculeux et pelĂ©, ****** Il s’enlĂšve en fouettant l’ñpre neige des Andes, Dans un cri rauque, il monte oĂč n’atteint pas le vent, Et loin du globe noir, loin de l’astre vivant, Il dort dans l’air glacĂ©, les ailes toutes grandes. PoĂšmes barbares 9 Le faisan dorĂ© Auguste ANGELLIER 1848-1911 Quand le Faisan dorĂ© courtise sa femelle, Et fait, pour l’éblouir, la roue, il Ă©tincelle De feux plus chatoyants qu’un oiseau de vitrail. Dressant sa huppe d’or, hĂ©rissant son camail Couleur d’aube et zĂ©brĂ© de rayures d’ébĂšne, Gonflant suri plastron rouge ardent, il se promĂšne, Chaque aile soulevĂ©e, en hautaines allures ; Son plumage s’emplit de lueurs, les marbrures De son col vert bronzĂ©, l’ourlet d’or de ses pennes, L’incarnat de son dos, les splendeurs incertaines De sa queue oĂč des grains serrĂ©s de vermillon Sont alternĂ©s avec des traits noirs sur un fond De riche, somptueuse et lucide amĂ©thyste, Tout s’allume, tout luit... ****** ... Et, sur ces yeux muants de claires pierreries S’unissant, se brisant en des joailleries Que sertissent le bronze et l’acier, et l’argent, Court encore un frisson d’or mobile et changeant, Qui naĂźt, s’étale, fuit, se rĂ©trĂ©cit, tressaille, Éclate, glisse, meurt, coule, ondule, s’écaille, S’écarte en lacis d’or, en plaques d’or s’éploie, Palpite, s’alanguit, se disperse, poudroie, Et d’un insaisissable et fĂ©erique rĂ©seau Enveloppe le corps enflammĂ© de l’oiseau. 10 Le rossignol - Alphonse Lamartine 1. Quant ta voix, cĂ©leste prĂ©lude Aux silences des belles nuits, Barde ailĂ© de ma solitude Tu ne sais pas que je te suis ! 2. MĂȘme si l’astre des nuits se penche Aux bords des monts pour t’écouter, Tu te caches de branche en branche, Comme si tu voulais l’imiter. 3. Ah ! ta voix touchante ou sublime Est trop pure pour ce bas milieu Cette musique qui t’anime Est un instinct qui monte Ă  Dieu, 4. Tes gazouillements, ton murmure, Sont un mĂ©lange harmonieux Des plus doux bruits de la nature Du plus beau chant des cieux. 5. Tu prends les sons que tu recueilles Dans les cris que rĂ©pĂšte l’écho, Dans les frĂ©missements des feuilles, Dans les gazouillements des flots, 6. Dans les feuilles oĂč tremblent des larmes, Ces fraĂźches haleines des bois, O nature ! elles ont trop de charmes Pour n’avoir pas aussi ta voix. 7. Dans les chuchotements et plaintes Qui sortent la nuit des rameaux, Dans les voix des vagues Ă©teintes Sur le sable ou dans les roseaux ! 8. Alors, cette voix mystĂ©rieuse Va charmer les oreilles des anges, Quand leurs soupirs dans la nuit pieuse Monte vers Dieu comme une louange 9. Elle est la voix d’une nature Qui n’est qu’amour et puretĂ© Un brĂ»lant et divin murmure L’hymne flottant des nuits d’étĂ©. 11 FidĂšles hirondelles - Sully Prudhomme 1. Toi qui peux monter solitaire Au ciel, sans gravir les sommets, Et dans les vallons de la terre Descendre et planer dans l’air, 2. Toi qui, sans te pencher au fleuve OĂč nous ne puisons qu’à genoux Peux aller boire, avant qu’il ne pleuve Au nuage trop haut pour nous ; 3. Toi qui pars au dĂ©clin des roses Et reviens au nid printanier, FidĂšle aux deux meilleures choses L’indĂ©pendance et le foyer. 4. Comme toi, mon Ăąme s’élĂšve Et tout Ă  coup rase le sol Elle suit avec l’aile du rĂȘve Les beaux mĂ©andres de ton vol. 5. S’il lui faut aussi des voyages, Il lui faut son nid chaque jour, Elle a tes deux besoins sauvages Vivre libre dans l’intense amour. Stances la vie intĂ©rieure 12 Petite Alouette AndrĂ© Theuriet 1833-1907 Le jour commence Ă  peine Ă  blanchir les collines, Dans la plaine qui dort encore, Au long des prĂ©s bordĂ©s de sureau et d’épines, Le soleil aux traits d’or N’a pas encore changĂ© la brume en perles fines. *** Et dĂ©jĂ , secouant dans les sillons de blĂ© Tes ailes engourdies, Alouette, tu pars, le gosier tout gonflĂ© De jeunes mĂ©lodies, Et tu vas saluer le jour renouvelĂ©. *** Dans l’air te balançant, tu montes et tu chantes, Et tu montes toujours. Le soleil luit, les eaux frissonnent blanchissantes ; Il semble qu’aux alentours Ton chant ajoute encore des clartĂ©s plus puissantes. *** Plus haut, toujours plus haut, dans le bleu calme et pur, Tu fuis allĂšgre et libre, Tu n’es plus pour mes yeux dĂ©jĂ  qu’un point obscur, Mais toujours ta voix vibre ; On dirait la chanson lointaine de l’azur... *** O charme aĂ©rien !... Alouette, alouette, Est-ce du souffle heureux Qui remue en Avril les fleurs de violettes Ou du rythme amoureux Des mondes Ă©toilĂ©s, que ta musique est faite ? *** Tout s’éveille Ă  ta voix le rude laboureur Qui pousse sa charrue, Le vieux berger courbĂ© qui traverse rĂȘveur La grande friche nue, Se sentent rajeunis et retrouvent du coeur. *** Sur tes ailes tu prends les larmes de la terre A chaque aube du jour, Et des hauteurs du ciel par un joyeux mystĂšre, Tu nous rends en retour Des perles de gaietĂ© pleuvant dans ta lumiĂšre. La chanson des bois 13 Les mouettes - Jules LemaĂźtre 1853-1914 Par les couchants sereins et calmes, les mouettes Vont mĂȘlant sur la mer leur vol entrecroisĂ©, Tels des gris souvenirs pleines de douceurs secrĂštes Voltigeant dans un coeur souffrant, mais apaisĂ©. *** L’une, dans les clartĂ©s rouges et violettes, D’un coucher de soleil, fend le ciel embrasĂ©, Une autre comme un trait, plonge dans les eaux muettes Ou se suspend au flot lentement balancĂ©. *** Nul oiseau vagabond n’a de plus longues ailes De plus libres destins, ni d’amours plus fidĂšles Pour le pays des flots noirs, cuivrĂ©s, bleus ou verts *** Et j’aime leurs Ă©bats, car les mouettes grises Que berce la marĂ©e et qu’enivrent les brises Sont les grands papillons qui butinent les mers. 14 Les oies sauvages Guy de Maupassant Tout est muet, l’oiseau ne jette plus ses cris. La morne plaine est blanche au loin sous le ciel gris. Seuls, les grands corbeaux noirs, qui vont cherchant Fouillent du bec la neige et tachent sa pĂąleur. *** VoilĂ  qu’à l’horizon s’élĂšve une clameur ! Elle approche, elle vient c’est la tribu des oies. Ainsi qu’un trait lancĂ©, toutes, le cou tendu, Allant toujours plus vite, en leur vol Ă©perdu, Passent, fouettant le vent de leur aile sifflante. *** Le guide qui conduit ces pĂšlerins des airs DelĂ  les ocĂ©ans, les bois et les dĂ©serts, Comme pour exciter leur allure trop lente, De moment en moment jette son cri perçant. *** Comme un double ruban la caravane ondoie, Bruit Ă©trangement, et par le ciel dĂ©ploie Son grand triangle ailĂ© qui va s’élargissant. *** Mais leurs frĂšres captifs rĂ©pandus dans la plaine, Engourdis par le froid, cheminent gravement. Un enfant en haillons en sifflant les promĂšne, Comme de lourds vaisseaux balancĂ©s lentement. *** Ils entendent le cri de la tribu qui passe, Ils Ă©rigent leur tĂȘte ; et regardant s’enfuir Les libres voyageurs au travers de l’espace, Les captifs tout Ă  coup se lĂšvent pour partir. *** Ils agitent en vain leurs ailes impuissantes, Et, dressĂ©s sur leurs pieds, sentent confusĂ©ment, A cet appel errant se lever grandissantes La libertĂ© premiĂšre au fond du coeur dormant, *** La fiĂšvre de l’espace et des tiĂšdes rivages. Dans les champs pleins de neige ils courent effarĂ©s, Et jetant par le ciel des cris dĂ©sespĂ©rĂ©s Ils rĂ©pondent longtemps Ă  leurs frĂšres sauvages. Des Vers 15 Joli Chardonneret Joli Chardonneret tu es sorti de l’ombre PosĂ© sur la rambarde pour venir me chanter Une ode Ă  la Nature, au Soleil, au Printemps Tu es venu me dire que l’Amour est devant * Saute, vrille, vole Et mange toutes les graines que je t’ai donnĂ©es Reviens sur mon balcon, recommence ton chant Qui m’envahit toute entiĂšre Ces matins des beaux jours * Joli Chardonneret je te veux sur ma route dans ma jolie campagne au pied de mon balcon Elodie Santos, 2009 16 L’hiver du rossignol NĂ©rĂ©e Beauchemin Pour accĂ©der Ă  ce poĂšme, cliquer sur le titre 16 ci-dessus. ï»żLes paroles de la comptine Petit oiseau d'or et d'argent Petit oiseau d'or et d'argent Ta mĂšre t'appelle au bout du champ Pour y manger du lait caillĂ© Que les souris ont barbotĂ© [ou Que la souris a barbotĂ©] Pendant une heure de temps Petit oiseau va-t-en ! Compter les 5 doigts de la main en suivant le rythme. En plier un Ă  la fin de la chanson et recommencer jusqu'Ă  ce que tous les doigts soient pliĂ©s. Tapoter ensuite sur le poing en disant "petit oiseau reviens" Ă  la fin de la chanson Ă  la place de "petit oiseau va t-en! Petit oiseau d'or et d'argent Format imprimable Envoyer Ă  un amiPetit oiseau d'or et d'argentTa mĂšre t'appelle au bout du champPour y manger du lait caillĂ©Que les souris ont barbotĂ© [ou Que la souris a barbotĂ©]Pendant une heure de tempsPetit oiseau va-t-en ! Compter les 5 doigts de la main en suivant le plier un Ă  la fin de la chanson et recommencer jusqu'Ă  ce que tous les doigts soient ensuite sur le poing en disant "petit oiseau reviens" Ă  la fin de la chanson Ă  la place de "petit oiseau va t-en!

comptine petit oiseau d or et d argent