Lecommissaire-priseurdirige la vente publique aux enchèresde biens meubles. La prisée étant l’estimation d’une chose destinée à la vente. La vente aux enchères publiques permet l’établissement du
Elleest dirigée par un commissaire-priseur et elle est publique car chacun a le droit d’y assister en tant que spectateur. Et pour y participer en tant qu’enchérisseur, vous devez être majeur, ne pas être sous tutelle ni en
ladjudication par le commissaire-priseur, l’œuvre s’est autodétruite ne laissant plus que des lambeaux de papier derrière elle. Cette plaisanterie de Banksy peut être interprétée comme une manière de se moquer de son acheteur prêt à payer un prix exorbitant pour des confettis, mais aussi comme une critique à l’égard de la marchandisation de l’art. Cela pose donc la
Cesdiplômes permettent de se présenter à l’examen d’accès au stage de commissaire-priseur dont les épreuves, écrites et orales sont d’ordre juridique et artistique. Le succès à cet examen débouche sur un stage rémunéré de 2 ans et l'habilitation à diriger des ventes volontaires. Les modalités de ce stage sont définies avec
AUMOTIF QU'« il ressort des productions et, tout particulièrement, des conclusions signifiées le 25 avril 2005 par la société MDR Space qu'en première instance, elle agissait notamment contre " Maître Jean-Marc C, commissaire-priseur " de sorte qu'en appel elle est toujours recevable à agir contre le susnommé pris en cette qualité ; qu'il suit de là que, si les
Lesdeux sont totalement différents puisque si la galerie propose essentiellement des œuvres d’art signées par des artistes, la salle de vente qui est dirigée par un commissaire-priseur, peut vendre autre chose que des objets d’art. En effet, on peut y acquérir des meubles, des véhicules, des fonds de commerce,
Leprocès-verbal établi et signé par le commissaire-priseur de ventes volontaires qui a dirigé la vente est sincère et fidèle. 10.4. Le procès-verbal comprend les données essentielles de la vente telles que le lieu et la date de la vente, le nom du commissaire-priseur de ventes volontaires, les frais et taxes et les modalités pratique de déroulement de la vente. Il comprend
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LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant Donne acte à M. Jean-Marc C... et à Mme X... du désistement de leur pourvoi au profit de la société Allianz et de la société Liladam enchères ; Attendu, selon les arrêts attaqués, que André Y... a vendu, le 28 juin 1987, lors d'enchères conduites par M. Jean-Marc C..., commissaire-priseur, à Freddy C..., père de ce dernier, un tableau attribué au peintre René Z..., avant que Freddy C... le revende, le 26 novembre 1989, à la société de droit israélien MDR Space limited société MDR, lors d'enchères conduites également dirigées par M. Jean-Marc C..., assisté de M. A..., expert ; que s'étant vu opposer le défaut d'authenticité du tableau lorsqu'elle décida, en 2001, de le revendre, la société MDR a assigné en nullité de la vente du 26 novembre 1989 Freddy C..., vendeur du tableau argué de faux, et en responsabilité la société Liladam enchères venant aux droits de M. Jean-Marc C..., commissaire priseur, la société AGF, assureur de ce dernier, et M. A..., expert ; que la cour d'appel, par un premier arrêt du 26 juin 2007, a rejeté l'exception de prescription et ordonné une expertise du tableau, puis, par un second arrêt du 22 novembre 2011, a prononcé l'annulation des ventes successives du tableau ; que Freddy C... étant décédé en cours de procédure, sa veuve, Mme X..., et M. Jean-Marc C..., pris en sa qualité d'héritier, ont été appelés en intervention forcée ; qu'en cause d'appel, les consorts C... ont fait de même envers André Y..., aux droits de qui viennent Mme Vanessa Y... et MM. Benjamin et Baptiste Y... les consorts Y..., aux fins de le voir condamner à les garantir ; Sur le premier moyen du pourvoi principal, pris en ses deux branches Attendu que M. Jean-Marc C... et Mme X... veuve C... font grief à l'arrêt du 26 juin 2007 de dire que l'action n'était pas prescrite, alors, selon le moyen 1°/ que les actions en nullité des actes mixtes relèvent de la prescription décennale prévue par l'article L. 110-4 du code de commerce si elles ne sont pas soumises à des prescriptions plus courtes ; qu'en jugeant le contraire, la cour d'appel a violé l'article L. 110-4 du code de commerce dans sa rédaction applicable au litige ; 2°/ que les actions en nullité des actes mixtes relèvent de la prescription décennale prévue par l'article L. 110-4 du code de commerce si elles ne sont pas soumises à des prescriptions plus courtes ; qu'en jugeant le contraire au motif inopérant que le demandeur à la nullité n'avait découvert son erreur sur l'authenticité de l'oeuvre que le 25 mars 2002, la cour d'appel a violé les articles 1304 du code civil et L. 110-4 du code de commerce dans sa rédaction applicable au litige ; Attendu cependant que la cour d'appel ayant exclu la qualification d'acte mixte, le moyen manque en fait ; Mais sur le second moyen du pourvoi principal, pris en sa quatrième branche, dirigé contre l'arrêt du 22 novembre 2011 Vu l'article 547 du code de procédure civile ; Attendu qu'en matière contentieuse, l'appel ne peut être dirigé que contre ceux qui ont été parties en première instance et dans la même qualité ; Attendu que pour condamner M. Jean-Marc C... à verser diverses sommes à titre de dommages-intérêts, l'arrêt déclare recevables les demandes de André Y... et de la société MDR formées à l'encontre de M. Jean-Marc C..., pris en sa qualité de commissaire-priseur ; Qu'en statuant ainsi, alors que M. Jean-Marc C... n'avait été partie en première instance qu'en qualité d'héritier du vendeur du tableau litigieux, la cour d'appel a violé le texte susvisé ; PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres griefs des pourvois principal et incident REJETTE le pourvoi en ce qu'il est dirigé contre l'arrêt du 26 juin 2007 ; CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu'il déclare recevables les demandes dirigées contre M. Jean-Marc C..., commissaire-priseur, en ce qu'il condamne M. Jean-Marc C... à payer à la société MDR la somme de 8 000 euros à titre de dommages-intérêts, in solidum avec M. A... et la société Mutuelle du Mans assurances IARD, et celle de 12 000 euros à André Y..., l'arrêt rendu le 22 novembre 2011, entre les parties, par la cour d'appel de Paris ; remet, en conséquence, sur ces points, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Paris, autrement composée ; Condamne les consorts Y... et la société MDR aux dépens ; Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette les demandes ; Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt partiellement cassé ; Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, première chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du dix juillet deux mille quatorze. MOYENS ANNEXES au présent arrêt Moyens produits par la SCP Waquet, Farge et Hazan, avocat aux Conseils, pour M. C... et Mme X... veuve C..., demandeurs au pourvoi principal PREMIER MOYEN DE CASSATION IL EST FAIT GRIEF à l'arrêt infirmatif attaqué du 26 juin 2007 d'AVOIR dit que l'action n'était pas prescrite ; AUX MOTIFS QUE les dispositions de l'article L. 110-4 du code de commerce sont inapplicables, alors qu'il ne s'agit pas d'une action entre commerçants née de leur commerce ; que la prescription en la matière, qui est celle de cinq ans de l'article 1304 du même code, s'agissant d'une action en nullité de vente, fondée sur les dispositions de l'article 1110 du code civil court à compter du jour de la découverte de l'erreur affectant la convention ; qu'il est constant que la société MDR, qui jusqu'alors n'avait point douté de l'authenticité de l'oeuvre qu'elle avait acquis, n'a découvert l'incertitude l'affectant que lorsque le comité Z... a rendu son avis, savoir le 25 mars 2002 ; que son assignation étant du 28 octobre 2003, aucune prescription ne peut lui être opposée » ; 1° ALORS QUE les actions en nullité des actes mixtes relèvent de la prescription décennale prévue par l'article L. 110-4 du code de commerce si elles ne sont pas soumises à des prescriptions plus courtes ; qu'en jugeant le contraire, la cour d'appel a violé l'article L. 110-4 du code de commerce dans sa rédaction applicable au litige ; 2° ALORS QUE les actions en nullité des actes mixtes relèvent de la prescription décennale prévue par l'article L. 110-4 du code de commerce si elles ne sont pas soumises à des prescriptions plus courtes ; qu'en jugeant le contraire au motif inopérant que le demandeur à la nullité n'avait découvert son erreur sur l'authenticité de l'oeuvre que le 25 mars 2002, la cour d'appel a violé les articles 1304 du code civil et L. 110-4 du code de commerce dans sa rédaction applicable au litige. SECOND MOYEN DE CASSATION IL EST FAIT GRIEF à l'arrêt infirmatif attaqué du 22 novembre 2011 d'AVOIR condamné M. Jean-Marc C... à payer à la société MDR Space la somme de 8. 000 euros à titre de dommages-intérêts, in solidum avec M. A... et les Mutuelles du Mans Assurances, et celle de 12. 000 euros à M. Y... ; AU MOTIF QU' il ressort des productions et, tout particulièrement, des conclusions signifiées le 25 avril 2005 par la société MDR Space qu'en première instance, elle agissait notamment contre " Maître Jean-Marc C..., commissaire-priseur " de sorte qu'en appel elle est toujours recevable à agir contre le susnommé pris en cette qualité ; qu'il suit de là que, si les premiers juges ont justement mis hors de cause M. Jean-Marc C... pris en sa qualité d'héritier de Freddy C..., doit être rejetée la fin de non-recevoir tirée d'un prétendu défaut de qualité à défendre en tant que commissaire-priseur » ; 1° ALORS QUE le défendeur doit être attrait en la cause par voie d'assignation et non par voie de simple conclusions ; que lorsqu'une partie a été attraite en la cause et une qualité déterminée, elle ne peut l'être en une autre qualité par voie de simples conclusions ; que M. Jean-Marc C... avait été assigné en première instance en qualité d'héritier de son père Freddy C... ; que la seule circonstance que des conclusions du demandeur du 25 avril 2005 auraient fait état de la qualité de commissaire-priseur de Jean-Marc C... était impuissante à justifier qu'il ait été attrait régulièrement à la cause en cette dernière qualité ; que la Cour d'appel a violé les articles 31, 54, 55 et 56 du Code de procédure civile ; 2° ALORS, D'UNE PART, QU'est irrecevable la demande formée contre une personne en une autre qualité que celle en vertu de laquelle elle a été assignée ; qu'en déclarant recevables les demandes de dommages-intérêts de la société MDR Space et de M. Y... à l'encontre de M. Jean-Marc C... en qualité de commissaire-priseur lors des ventes des 28 juin 1987 et 26 novembre 1989 en retenant de manière inopérante que la société MDR Space formait des demandes contre lui en cette qualité dans des conclusions de première instance, sans constater qu'il aurait été régulièrement assigné dans la cause en première instance en cette qualité, la cour d'appel a violé les articles 31 et 122 du code de procédure civile ; 3° ALORS QUE, dans le cas où la situation donnant lieu à fin de non-recevoir est susceptible d'être régularisée, l'irrecevabilité ne sera écartée que si sa cause a disparu au moment où le juge statue ; que la cour d'appel ne pouvait alors dire recevables les demandes de la société MDR Space et de M. Y... contre M. Jean-Marc C... en sa qualité de commissaire-priseur en se bornant à relever que la société MDR Space les avait formulées dans ses conclusions de première instance du 25 avril 2005, sans constater que la cause de leur irrecevabilité avait été régularisée à un moment ou à un autre des procédures de première ou deuxième instance ; qu'en statuant comme elle l'a fait, la cour d'appel a privé sa décision de base légale au regard des articles 31, 122 et 126 du code de procédure civile ; 4° ALORS QU'en matière contentieuse, l'appel ne peut être dirigé que contre ceux qui ont été parties en première instance ; qu'en jugeant recevables les demandes de M. Y... et de la société MDR Space formées à l'encontre de M. Jean-Marc C... en sa qualité de commissaire-priseur ayant présidé aux deux ventes successives du tableau, quand il n'avait été partie en première instance qu'en qualité d'héritier du vendeur, M. Freddy C..., la cour d'appel a violé l'article 547 du code de procédure produit par la SCP Boré et Salve de Bruneton, avocat aux Conseils, pour M. A... et la société Mutuelle du Mans assurances MMA IARD, demandeurs au pourvoi incident Il est fait grief à l'arrêt d'AVOIR condamné in solidum Monsieur Jean-Marc C..., commissaire priseur, Monsieur Frédéric A..., expert, et les MUTUELLES DU MANS ASSURANCES, son assureur, à payer à la société MDR SPACE la somme de 8. 000 euros à titre de dommages et intérêts et d'AVOIR débouté Monsieur Frédéric A... et les MUTUELLES DU MANS ASSURANCES de leur recours en garantie formé contre Monsieur Y... et Madame C..., venant aux droits de Freddy C..., vendeurs, et Monsieur Jean-Marc C..., commissaire priseur ; AUX MOTIFS QUE sur la demande d'annulation de la vente intervenue entre Freddy C... et la société MDR SPACE par application des dispositions de l'article 1382 du Code civil, le commissaire priseur ou l'expert qui affirme l'authenticité d'une oeuvre d'art sans assortir son propos de réserves engage sa responsabilité sur cette assertion ; que, pour justifier d'un préjudice, la société MDR SPACE soutient qu'elle a subi de nombreux tracas liés à la possession d'une oeuvre fausse et à la nécessité d'agir en justice et qu'il en est résulté un préjudice commercial ; qu'en conséquence, il convient de condamner Monsieur Jean-Marc C..., commissaire priseur, Monsieur A..., expert, et les MUTUELLES DU MANS ASSURANCES, son assureur, à payer à la société MDR SPACE la somme de 8. 000 euros à titre de dommages et intérêts ; que sur l'action en garantie formée par Monsieur A..., et les MUTUELLES DU MANS ASSURANCES contre tous les protagonistes de cette affaire et particulièrement les vendeurs successifs et le commissaire-priseur » ; que Monsieur A... et son assureur soutiennent essentiellement qu'il convient de se placer au jour de la vente et qu'à cette date le Comité Z... n'existait pas et que l'ouvrage écrit par Pierre B... et intitulé Inédits de René Z... » dans lequel l'auteur avance que Mme Z... aurait établi des certificats de complaisance n'a été publié qu'en 2002 ; que, toutefois, les adversaires de Monsieur A..., sont en droit de se servir d'éléments postérieurs à la vente pour prouver l'existence, non seulement de l'erreur commise par les vendeurs, mais également pour rechercher sa responsabilité professionnelle ; que les deux vendeurs successifs étaient des personnes profanes et qu'en l'état, rien ne démontre qu'elles auraient agi de mauvaise foi en proposant la gouache litigieuse à la vente ; qu'en revanche, à l'occasion de la vente du 26 novembre 1989, Monsieur Jean-Marc C... s'est adjoint les services de Monsieur A..., expert ; que, professionnel en matière d'art, il lui appartenait d'examiner l'oeuvre, d'en déceler les défauts et, à tout le moins, d'émettre des réserves sur son authenticité ; qu'il convient, en conséquence, de débouter Monsieur A..., et les Mutuelles du Mans Assurances de leur recours en garantie dirigé contre Monsieur Y..., Mme C..., venant aux droits de feu son mari, vendeurs successifs et Monsieur Jean-Marc C..., commissaire priseur ; ALORS QU'il incombe aux juges du fond, saisis d'un recours en garantie dirigé par un coresponsable contre un autre, de fixer la charge finale de la réparation entre co-obligés en considération de la gravité de leurs fautes respectives ; qu'en s'abstenant de fixer la contribution à la dette de Monsieur A..., de la société MMA IARD et de Monsieur Jean-Marc C... condamnés in solidum, la Cour d'appel a violé l'article 1213 du Code civil, ensemble les principes régissant l'obligation in
À partir du 1er juillet 2022, une nouvelle profession de commissaire de justice est créée. Elle remplace les anciennes professions d'huissier de justice et de commissaire-priseur judiciaire, qui sont fusionnées. Les commissaires de justice sont des officiers publics et ministériels. Ils exercent les missions qui étaient auparavant exercées par l'huissier de justice et par le commissaire-priseur judiciaire. La nouvelle profession est dirigée par la Chambre nationale des commissaires de justice. Les missions principales du commissaire de justice sont les suivantes Faire exécuter les décisions de justice et les actes ou titres exécutoires Faire des inventaires, fixer les prix et vendre aux enchères publiques des meubles destinés à la vente en vertu de la loi ou d'une décision de justice Faire la signification ou la notification d'actes judiciaires ou non judiciaires Prendre des mesures conservatoires après l'ouverture d'une succession Assurer le service des audiences auprès des cours et tribunaux Délivrer et mettre à exécution le titre de recouvrement prévu en cas de non-paiement d'un chèque Mettre en œuvre la procédure simplifiée de recouvrement des petites créances Établir les constats d'état des lieux Assister le greffier en chef dans sa mission de vérification des comptes de tutelle Le commissaire de justice peut aussi effectuer les missions suivantes Procéder au recouvrement amiable ou judiciaire de toutes créances Effectuer à la demande de la justice ou des particuliers des constatations matérielles qui font foi, sauf en matière pénale Servir de liquidateur dans les procédures de liquidation judiciaire ou d'assistant du juge dans le cadre des procédures de rétablissement professionnel Remplir les missions de séquestre gardien temporaire d'une chose Aider le juge à se faire une opinion sur une question de fait À noter le commissaire de justice peut exercer d'autres activités à titre accessoire, mais il n'a pas le droit de faire du commerce. Il peut par exemple être administrateur d'immeubles, agent d'assurances, médiateur judiciaire ou à titre conventionnel dans certaines conditions.
Au même titre qu’une faculté d’histoire de l’art, le Bachelor Expertise et commerce de l’art apporte à ses étudiants toutes les connaissances en histoire de l’art nécessaires pour devenir commissaire-priseur. Contrairement à l'université, notre formation pour devenir commissaire-priseur offre également aux étudiants la connaissance du marché de l’art et de ses acteurs travaux dirigés, participation à des manifestations et à des ventes, rencontres de professionnels... les compétences concrètes pour travailler dans le marché de l’art. Les professeurs sont des professionnels en exercice qui apportent leurs savoir-faire aux étudiants une initiation au droit du marché de l’art droit de la propriété artistique, droit des artistes, prévention des trafics et faux, garantie mouvement des œuvres... la réalisation d’une vente aux enchères caritative dès la première année ainsi que des travaux dirigés dans les principales maisons de vente la possibilité d’effectuer des stages auprès des commissaires-priseurs dès la première année et de se constituer un réseau de professionnels Une manière d’entrer directement dans l’univers des ventes aux enchères et d’apprendre en étant au cœur de votre projet professionnel. Nos anciens étudiants, Delphine Bisman et Matthieu Lamoure, sont devenus commissaires-priseurs après avoir fait notre Bachelor Expertise et commerce de l'art. Tous les deux ont choisi l'IESA arts&culture pour l'immersion directe dans le marché de l'art, le choix des intervenants et les stages professionnels.
Longtemps associées aux saisies judiciaires, les enchères peuvent faire peur. Pourtant, aujourd’hui, la plupart de ces ventes sont volontaires. Auto Plus a assisté à plusieurs séances rythmées par le marteau du commissaire-priseur. Pour découvrir de vraies bonnes affaires, mais aussi quelques pièges à éviter. PHOTOS L. LACOSTE Ouvertes depuis 2001 aux organismes privés, les enchères ne se limitent plus aux saisies judiciaires, pour lesquelles aucun recours n’est possible après la transaction voir p. 42. PHOTOS L. LACOSTE Elles sont aujourd’hui un canal de revente comme un autre, utilisé par de nombreux pros loueurs de courte ou longue durée, concessionnaires, auto-écoles, etc. De grandes entreprises RATP, Enedis, La Poste… y écoulent aussi une partie de leur flotte. Plus surprenant, les pompiers y recourent également, pour se défaire de leurs véhicules “ standard ”. A la clé, une offre variée et des tarifs parfois alléchants. Bon point, les sociétés de ventes aux enchères ont fait devrais efforts pour se rendre accessibles au grand public, avec des parcs plus séduisants et des sites internet ergonomiques, comprenant des descriptifs et des photos bien plus soignés que par le passé. Mais, si l’aventure vous tente, sachez qu’entre les frais d’adjudication qui intègrent la marge de l’organisme de vente et ceux liés à la contre-visite du contrôle technique souvent nécessaire, certains modèles reviennent plus cher que sur les annonces des particuliers ! Après avoir arpenté les salles de ventes, Auto Plus vous donne les clés pour réaliser la bonne affaire. Comment réussir son achat AVANT LA VENTE C’EST LÀ QUE TOUT SE JOUE Avant tout, prenez le temps de vous familiariser avec les enchères, en assistant à plusieurs ventes sans intention d’acheter quoi que ce soit. N’hésitez pas à vous rendre sur plusieurs sites certaines salles ne sont qu’un hangar dans lequel les autos proposées sont à peine visibles sur un écran géant. Pas d’inquiétude il s’agit d’une espèce envoie de disparition ! La plupart des lieux de vente sont de grandes salles, parfois avec gradins, au fond desquelles défilent les véhicules mis aux enchères. Ce qui permet d’écarter les autos non roulantes, celles n’atteignant pas le podium le moment venu étant souvent retirées de la vente. Une fois le lieu choisi, examinez soigneusement les autos qui vous intéressent et repérez bien leur numéro de lot correspondant. Dans le meilleur des cas, si vous vous rendez sur place, vous pourrez les voir portes ouvertes et moteur tournant. Sinon, il faudra vous contenter d’un examen visuel en extérieur ou à l’abri et du rapport de contrôle technique, souvent avec contre-visite. Bon point, ce dernier, est affiché sur le pare-brise de chaque véhicule. Durant la vente, vous serez peut-être surpris par le rythme certaines autos sont vendues en quelques secondes, avec un commissaire-priseur qui veille à maintenir la cadence. Certaines sessions incluant plus de 250 véhicules sans pause, soit plus de quatre heures de vente, pas question de traîner ! A noter, les possibilités d’enchères en ligne via ou sur le site de la société de ventes ainsi que les ordres d’achat déposés avant la séance ajoutent à la confusion pensez à régulièrement jeter un œil aux écrans, qui indiquent l’origine de l’enchère gagnante. Bon à savoir, la multiplication des photos et le descriptif de plus en plus en détaillé avec rapport de CT et historique permettent d’envisager l’achat à distance, directement sur le site internet du lieu de vente ou sur une plate-forme telle qu’ Dans ce cas, assistez à quelques ventes enligne sans acheter. Là encore, il s’agit de se familiariser avec le rythme de la vente, élevé moins d’une minute par véhicule, et avec les frais d’adjudication, qui majorent le prix annoncé en salle. Au passage, vérifiez si votre connexion internet est suffisamment performante ! PENDANT ON NE S’ENFLAMME PAS ! Pour éviter d’exploser votre budget, déterminez le prix total à ne pas dépasser pour chaque véhicule, en tenant compte des frais d’adjudication et de dossier, qui viendront s’ajouter au prix de vente en salle. La précaution est d’autant plus nécessaire que certains modèles voient leur prix s’envoler en quelques secondes et que le commissaire-priseur incite parfois à surenchérir. Durant la vente, la mise à prix est annoncée à voix haute. Ensuite, les prix augmentent de 100 € par enchère. Parfois, il est possible d’enchérir pour 50 € seulement si le prix est inférieur à 8 000 ou 10 000 €. Soyez attentif, car les enchères peuvent être annoncées de façon abrégée, et augmentent parfois très rapidement. Si le commissaire-priseur ne vous voit pas, n’hésitez pas à donner votre prix à haute voix. Et si les véhicules convoités vous passent sous le nez, ne vous rabattez pas sur une auto non examinée, au risque de tomber sur un nid à problèmes. APRÈS SOYEZ RAPIDE ET EFFICACE Une fois la vente conclue, vous disposez d’un délai de 3 à 5 jours pour récupérer votre bien. Au-delà, des frais de gardiennage vous sont généralement facturés environ 40 € par jour. Pour le règlement, munissez-vous d’une pièce d’identité et d’un chèque de banque. Le prix d’achat total équivaut au prix de vente en salle majoré des frais d’adjudication de 11 à 15 % et d’éventuels frais de dossier. Enfin, sachez que vous pourrez parfois assurer l’auto sur place. DR Bonnes affaires, notre best-of Les parcs de ventes aux enchères volontaires sont alimentés par trois canaux principaux. – Le plus important est constitué par les retours de sociétés de location, la plupart de longue durée. Il s’agit d’autos de 1 à 5 ans, donc potentiellement sous garantie constructeur. La majorité fonctionne au gazole, qu’il s’agisse de citadines ou de familiales. Leur kilométrage, régulièrement supérieur à la moyenne, est compensé par des prix attractifs jusqu’à 30 % sous le niveau du marché. – La diversité est plus grande parmi les voitures des concessionnaires, avec des autos qui ont parfois 10 ou 20 ans. Dans le lot, des modèles exotiques proposés à des tarifs défiant toute concurrence, parfois sans succès, mais aussi de futurs collectors. – Enfin, on y trouve des véhicules de service 5 places, et d’anciennes auto-écoles dont une majorité de citadines diesels. Dans ce cas, si le second pédalier est présent, la vente est réservée aux pros et aux auto-écoles. – Les meilleurs tarifs s’observent du côté des monospaces et des familiales généralistes, catégories boudées, et des voitures blanches mais en 5 places !. Dans presque tous les cas, les modèles au kilométrage élevé plus de 20 000 km par an trouvent difficilement preneur. A noter, les véhicules retirés faute d’enchères sont remis en vente à un prix inférieur jusqu’à 800 € de moins à la session suivante. Voici quelques exemples des bonnes affaires vues ces dernières semaines… Au sein des parcs de voitures d’occasion des sites de ventes aux enchères, le bon côtoie le nettement moins bon, même si l’offre fait beaucoup plus envie que par le passé. Carrosseries abîmées, rapport de contrôle technique long comme un jour sans pain avec un ou plusieurs défauts critiques impliquant de récupérer l’auto sur un plateau … Un examen attentif est indispensable. En parallèle, certains modèles voient leur tarif grimper au-dessus de la cote, ce qui ôte tout intérêt à l’achat aux enchères. Plusieurs profils sont touchés les Toyota, hybrides ou non, dont la réputation de fiabilité séduit les revendeurs, même à fort kilométrage. Autre profil prisé, les modèles dotés d’une boîte de vitesses automatique hors robotisées à simple embrayage, ainsi que les citadines essence âgées de 6 à 10 ans. Là encore, nombreux sont les pros enquête de ces modèles pour alimenter leurs parcs. Dans ce cas, passez votre chemin et retournez voir les canaux de vente traditionnels. PHOTOS L. LACOSTE Elles sont issues de saisies réclamées par des banques ou des organismes de prêts, concernent des autos laissées à la fourrière ou font suite à des faillites. Dirigées par un commissaire-priseur, elles offrent des marges de recours restreintes en cas d’avarie. En effet, seuls sont admis les recours liés à une éventuelle erreur dans le descriptif du catalogue de vente, mais pas à de possibles vices cachés du véhicule. Bref, un achat risqué, d’autant que les voitures peuvent être restées longuement immobilisées avant la vente. Outre le rapport technique, qui mentionne les éventuels défauts critiques, majeurs et mineurs du véhicule, l’acheteur peut s’appuyer sur le descriptif fourni par la société de vente. Encas d’erreur sur le modèle, le moteur, la date de mise en circulation, une action est possible durant cinq ans. Par ailleurs, comme pour tout achat d’un véhicule d’occasion, la garantie légale contre les vices cachés articles 1641 et suivants du code civil s’applique. Ce qui permet de se retourner contre le précédent propriétaire en cas de mauvaise surprise. Enfin, les véhicules récents peuvent toujours être en période de garantie constructeur, gage d’un entretien réalisé dans le réseau. Si malgré tout, vous découvrez un défaut non signalé, et non visible, envoyez au plus vite un courrier recommandé avec accusé de réception à la société de ventes et/ou au commissaire-priseur. Si aucun accord n’est possible, mandatez une expertise contradictoire, en sollicitant votre protection juridique si vous en avez souscrit une. UN DÉPLACEMENT QUI VAUT LE DÉTOUR ! Si quelques visites préalables sont nécessaires pour bien appréhender ce type de transaction, les économies réalisables ont de quoi inciter à fréquenter les salles de ventes. Modèles boudés du public, stars en surnombre sur le marché et autres classiques des parcs de loueurs s’y rejoignent, à des tarifs attractifs. De bonnes affaires potentielles donc, qui exigent toutefois un tri rigoureux parmi les véhicules proposés, un calcul serré des frais supplémentaires d’adjudication et de dossier… et une grande réactivité.
elles sont dirigees par le commissaire priseur